Ce blog a pour but principal de présenter mes impressions sur mes lectures et de les partager avec d'autres lecteurs. Vous y trouverez aussi des articles concernant différents événements
culturels auxquels j'ai assisté, des idées de voyages, des artistes que j'apprécie et bien d'autres choses encore...
N'hésitez pas à me laisser des commentaires et des conseils pour mes prochaines lectures. A bientôt sur la blogosphère !
Le Marquis de Montespan se marie très vite avec Françoise de Rochechouart de Mortemart après
l’avoir rencontrée dans une salle de tribunal et dont il est tombé éperdument amoureux. Il croit dur comme fer que son amour peut vaincre toutes les embuches qui se présenteront sur leur chemin,
en particulier el manque d’argent qui se fait cruellement ressentir. Malheureusement,sa femme avide de pouvoir et d’argent, surtout depuis ses séjours à la Cour alors qu’il part faire la guerre
dans des contrées lointaines, préférera le luxe de Versailles à la précarité pécuniaire que lui offre son mari. Elle devient ainsi la maîtresse officielle de Louis XIV et laisse le pauvre
Montespan cocu et désemparé.
Mon avis perso :
Je ne connaissais rien à l’histoire du Marquis de Montespan. J’avais bien entendu de
nombreux éloges sur le livre de Jean Teulé mais je n’avais pas encore trouvé l’occasion pour le lire. Grâce à l’opération Masse Critique organisée par Babelio.com, j’ai reçu cette bande dessinée adaptée du roman par les éditions Delcourt. Cela m’a beaucoup intéressée d’un point
de vue historique parce que je ne connaissais absolument rien sur le Marquis de Montespan mais par contre je n’ai pas du tout accroché avec le style de dessin. Je ne connais pas du tout
l’œuvre de Philippe Bertrand mais ce livre ne m’a pas vraiment donné envie d’en voir plus. J’ai trouvé les dessins un peu trop simplistes et presque enfantins par moment. Par contre, c’est vrai
que du coup ça dédramatise pas mal les situations dans lesquelles se trouve notre héro. Je recommande malgré tout ce livre qui se lit très facilement tout en étant assez
divertissant.
Court Résumé: L'auteur tente ici de reproduire uniquement sous la forme d'images ce que vivent les immigrés.
Qu'est-ce qui poussent des milliers d'hommes et de femmes à tout quitter pour un pays où ils n'ont ni famille, ni ami, ni travail? Comment se passe la période d'adaptation plus ou moins longue au
terme de laquelle ils se sentiront vraiment chez eux dans cette nouvelle terre d'adoption? Ce magnifique ouvrage nous offre de belles pistes de réflexions sur ce sujet.
Mon avis perso: Cela faisait un moment que j'avais repéré ce joli album sur de nombreux blogs. Du coup quand je
l'ai vu à la bibliothèque la semaine dernière je l'ai pris sans hésiter. C'est un album extraordinaire à la fois par la simplicité et la force qui s'en dégage et il mérite bien les nombreux prix
littéraire qui lui ont été attibués. En utilisant uniquement le langage des images plutôt que celui des mots et en plaçant ses personnages dans un monde imaginaire, l'auteur arrive à donner une
dimesion universelle inattendue à ce sujet où chacun peut se reconnaitre. La rencontre, l'histoire, la découverte, les souvenirs, les regrets sont parmis les nombreux sujets abordés ici. Les
dessins sont magnifiques et nous donnent l'impression de feuilleter un album de photos de famille en noir et blanc. Un album à recommander sans modération!
Après 15 ans d’absence, Yoichi doit retourner dans sa ville natale suite à la mort de son père.
Depuis le divorce de ses parents lorsqu’il était encore enfant il n’a cessé de prendre de la distance par rapport à sa famille et à son père en particulier. A son arrivée il est accueilli à bras
ouverts par toute sa famille. C’est le temps des retrouvailles et de l’évocation de certains événements du passé liés à son père. Yoichi découvre alors un homme complètement différent de celui
qu’il se représentait et fini par remettre toute sa vision des choses en question.
Mon avis perso :
C’est le deuxième ouvrage de cet auteur que je lis et la magie a une fois encore opéré. Pour
être honnête je crois que j’ai un peu préféré Quartier lointain, mais c’est peut-être aussi dû au fait que j’ai
trouvé Le journal de mon père un peu plus sombre. Cette histoire nous fait réfléchir sur la manière dont on considère notre famille et ceux qui nous entourent tout au long de notre vie
et en particulier lors de notre enfance. La vérité n’est-elle pas plus compliquée ou différente de ce qu’elle en a l’air ? Ici le personnage pensait savoir tout ce qu’il y avait à savoir de
son père et s’aperçoit malheureusement trop tard qu’il s’est trompé sur toute la ligne. Mais comment ne pas commettre de telles erreurs irréparables ? Le dessin est toujours aussi beau et
nous transporte dans le Japon des années 50 aux années 90. Un beau voyage à travers le temps à la recherche de son histoire familliale.
Court résumé: Art Spiegelman décide, un jour qu’il rend visite à son
père, Vladek, de raconter l’histoire de celui-ci. Juif polonais, il a survécu aux camps de concentration d’Auschwitz. Mais il n’a jamais raconté en détails à son fils ce qui lui est arrivé. En
effet, Art ne sais que très peu de chose de la vie que ses parents ont menée avant sa naissance et leur déménagement au Etats-Unis. Il souhaite donc interroger son père sur sa vie passée afin de
pouvoir représenter par l’intermédiaire d’une bande dessinée ce qu’il a vécu. Mais Vladek, n’est pas facile à vivre et se plaint continuellement de tout et de tout le monde, en particulier de sa
nouvelle femme Mala qui veut lui prendre tout son argent. Art perd donc facilement patience aussi lorsqu’il tente de l’interroger sur le sujet précis qui l’intéresse. Art en veut aussi à son père
d’avoir brûlé tous les carnets de sa mère où elle racontait comment elle avait vécu cette période tragique. Cependant, plus les mois passent, plus Vladek se confie à son fils et plus sa santé se
dégrade également. A la mort de son père, Art se retrouve avec des dizaines d’heures d’enregistrement où Vladek décrit les horreurs des camps nazis et l’espoir qu’il a toujours gardé malgré tout.
Il ne reste plus à Art qu’à finir l’histoire, mais cette tâche n’est pas aussi facile qu’elle en avait l’air quelques années auparavant.
Mon avis perso : J’ai eu la chance de pouvoir trouver cette BD à la
bibliothèque. C’est une œuvre magistrale que je conseille à tous ceux qui ne l’ont pas encore lue. L’idée de représenter les être humains par des animaux est vraiment géniale et fait écho à
l’Animal Farm d’Orwell. C’est un récit criant de réalité. On s’attache à Vladek et à Anja (ceux de la guerre et
avant). Le personnage de Vladek vieux est des plus exaspérant mais aussi très touchant dans sa détresse égoïste et son incompréhension du monde qui l’entoure. Chaque page de ce livre est
une mine d’informations sur ce qui s’est passé pour les juifs polonais à cette époque, mais aussi, pour tous les prisonniers des camps de concentration. Cette histoire m’a aussi pas mal rappelé
Un Secret de Philippe Grimbert. En particulier le fait qu’Art soit en permanence comparé à Richieu, ce fils
parfait que ses parents avaient eu avant la guerre et qui n’a pas survécu. Art décrit bien le malaise qu’il ressentait toujours par rapport à son père qui le considérait comme un bon à rien qui
ne pourrait jamais égalé son frère Richieu. Frère inconnu mais idéalisé qui l’écrase de remords. C’est d’ailleurs pour ça qu’il choisit d’être dessinateur. En choisissant une activité
radicalement opposée à celle qu’aurait choisie Richieu. La présence de photos réelles accentue également la force de l’histoire en la reliant à la réalité afin que le lecteur n’oublie pas qu’il
ne s’agit pas là juste d’une histoire de bande dessinée mais d’une histoire vraie qu’ont vécue des hommes et des femmes comme les autres. Ce livre m’a vraiment laissée sans voix. C’est un livre
magnifique à lire absolument.
Court résumé: Pénélope nous fait partager sa vie quotidienne à travers ses dessins.
Mon avis perso: Génial! Hilarant! Bref génial! Pour une fois je me suis retrouvée (presque) totalement dans cette petite BD. Les dessins sont parfaits et tellement vrais. Tout ça rempli de
bonne humeur et de bon sens (à mon sens!) à l'humour satirique qui ne se prend pas au sérieux et ça fait plaisir! Du coup ça me donne bien envie d'aller découvrir sa Joséphine dont on parle
beaucoup depuis quelques temps. A quand le 2e tome???
Nombre de pages : 94
Temps mis pour le lire : 1/2 heures (mais déjà relu plusieurs fois, on ne s'en lasse pas!)
Note : 18/20
La première page : Vous en voulez encore? Alors allez visiter son blog!
Court résumé : C’est l’histoire d’un homme de 48 ans qui ne sait plus très bien où il en est et n’arrive pas à apprécier sa vie. Un jour il se retrouve
sans le vouloir à déambuler dans les rues de sa ville natale. Les souvenirs lui reviennent : sa mère qu’il aimait tant, son père qui les a abandonnés du jour au lendemain sans aucune
explication. Tout à coup, ces souvenirs semblent de plus en plus réels. La ville se met à vraiment ressembler à celle de ses souvenirs et il se sent à nouveau léger comme au temps de son
adolescence. Est-ce un rêve ou la réalité ? Il ne le sait pas encore mais il s’apprête à revivre l’année de ses 14 ans.
Mon avis perso : Habituellement je suis loin d’être une fan de manga. Mais cela fait des années que j’entends parler de cet auteur et de Quartier
lointain en particulier. Alors j’ai décidé de me lancer. Je n’ai vraiment pas été déçue. Cette BD a un effet un peu magique qui nous « retransporte » dans l’univers de
l’adolescence. Une adolescence universelle où chacun peut se retrouver. Il semblerait que c’est là que tout à commencé car à cette époque tout était encore possibles. Les rêves les plus fous
semblait réalisables mais aussi tellement lointains. Et en même temps c’est aussi une époque remplie de nombreuses embûches et problèmes qu’il faut surmonter. Toutes ces choses qui ont l’air si
importantes à cette époque et que l’on regarde longtemps après avec un regard amusé et nostalgique, car tout ces problèmes nous semblent bien futiles avec le recule. Cela nous montre aussi
parfois notre impossibilité d’agir sur le court de notre existence. Même en ayant toutes les informations possibles certaines choses ne peuvent être changées et doivent être acceptées telles
qu’elles sont. Bref une jolie leçon de vie très poétique.
Nombre de pages : 405
Temps mis pour le lire : 2 jours
Note : 17/20
La première page : Lire aussi l'avis de Keisha et BlueGrey.
Court résumé : Comme le dit bien le titre, le narrateur est le chat du Rabin. Mais ce n’est pas un chat comme les autres ou en tous cas
pas tels que l’on s’imagine les chats en général. Il vit une vie plein d’aventure mais ne peut rien raconter à sa maitresse, la fille du Rabin, qui pourtant préfèrerait entendre ses récits plutôt
que l’incessant charabia du perroquet qui ne veut pas se taire. En effet, ce chat a un point de vue très personnel qui ne demande qu’à partager avec ses maîtres.
Mon avis perso : Jolie découverte. Cela fait longtemps que j’en entends parler et comme je suis dans ma période BD j’ai décidé de
commencer cette nouvelle série. Ce chat a un avis bien critique pour la religion en général et pas seulement sur le judaïsme. Il met ses maîtres et leurs maîtres devant leurs contradictions. Mais
il n’a pas un esprit obtus pour autant et accepte aussi ses propres contradictions. J’attends de lire la suite de cette série pour m’en faire une idée plus précise. Mais en tout cas j’ai un avis
très positif pour le moment. Je dois dire que j’ai craqué pour ce chat dessiné et certaines vignettes m’ont vraiment fait rire !
Court résumé : Nasser Ali Khan, grand musicien d’Iran, n’a perdu le goût de vivre depuis que sa femme dans un excès de colère lui a cassé ton
Tar, son instrument unique et fétiche. Il cherche en vain à le remplacer mais aucun autre tar ne produit le même son et le même effet sur lui. Tous les autres ne semblent lui être que de vagues
imitations de l’objet précieux perdu à jamais. Même sa famille et ses amis ne parvienne pas à le raisonner. Ainsi Nasser Ali Khan décède huit jours après avoir pris la décision de
mourir.
Mon avis perso : Extrêmement intéressant du point de vu narratif. L’histoire change beaucoup des précédents ouvrages de l’auteur, mais ce
changement donne un caractère d’autant plus intéressant à cette histoire. La manière dont sont présentés les événements nous invite à revoir certaines situation sous un angle différent et qui
donne une toute autre interprétation à une histoire qui sans cela pourrait être qualifiée de plus ou moins banale. J’étais un peu triste de ne pas retrouver les personnages des autres livres mais
aussi contente d’avoir découvert quelque chose de nouveau. Un livre plein de petits mystères ;-)
Court Résumé : En Iran, dans la famille de Marjane, après le déjeuner, les femmes se retirent de leur côté pour « se ventiler le
cœur », comme elles disent. C’est-à-dire pour parler des derniers ragots et se raconter les histoires d’amour et de mariages plus ou moins drôles qui leur sont arrivées ou qui sont arrivée à
des gens qu’elles connaissent.
Mon avis perso : Comme quoi quelques « gossips » n’ont jamais fait de mal à personne ;-) J’adore cette expression
« se ventiler le cœur » qui leur enlève toutes culpabilité avec la possibilité de parler librement de tout ce qu’elles ont sur le cœur qui devraient rester des secrets, bien souvent
très lourds à porter. Elles ne semblent avoir aucun tabou et sont prêtes à parler de tout avec humour des sujets les plus tristes. Les dessins sont encore une fois très bien réalisé avec des
formes originales qui change des classique petites cases carrées. Les personnages semblent ainsi flottter de page en page en totales liberté ce qui donne plus de possibilité pour imaginer et
représenter différentes situations avec plus de simplicité. Une petite brise d’humour légère sur fond difficile que je conseille à tous. Par ailleurs le livre est très beau. J'ai beaucoup
aimé le papier utilisé et le fait que l'éditeur refuse d'imprimer le code barre directement sur la couverture était assez drôle, surtout avec la note qui suivait cette
information.
Court résumé : Marjane est iranienne et nous raconte son enfance et son adolescence. Tout d’abord c’est une enfant pleine de vie qui a la
chance d’appartenir à une famille extraordinaire qui lui a donné une éducation exemplaire qui lui permet d’être bien consciente de ce qui se passe dans le monde autour d’elle. Puis adolescente,
après la guerre dont les intégristes islamistes sont ressortis vainqueurs, ses parents préfèrent l’envoyer à l’étranger en Europe pour qu’elle puisse continuer à exprimer ses idéaux de liberté
sans risquer sa vie. Mais la vie en Europe n’est pas toujours aussi rose qu’elle l’espérait au départ.
Mon avis perso : Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire cette BD et quand j’ai vu le film je n’ai pas pu résister. Surtout que
ça correspond à un des objectifs que je me suis fixée pour 2009 : lire plus de BD. Du coup j’en ai profité pour lire toute l’œuvre de l’auteure (Les articles vont suivre bientôt).
Alors pour en revenir au livre : c’est génial ! Je m’y attendais mais je n’ai pas étédu tout déçue. Les dessins sont
excellents et c’est étonnant de voir à quel point ils décrivent des situations complexes avec une simplicité déconcertante. Des pages entières d’écritures auraient pu être écrites
pourexprimer ce qu’un seul dessin de Marjane Satrapi exprime. Les expressions des personnages et leur discours sont impressionnants.
Comme le personnage on se révolte des horreurs qu’ont eu a subir son peuple et lasituation qui semble être sans issue dans laquelle le
pays se trouve. Mais elle garde toujours une vision optimiste en nous montrant que malgré tout, tous les iraniens ne sont pas inclinés devant la politique islamiste et continuent le combat tant
bien que mal. Ses livres donnent vraiment une image positive de l’Iran et des iranien comparée à ce que les médias nous montre de ce pays. Cela m’a donné aussi envie d’en apprendre plus sur la
Perse et cette ancienne civilisation. Le film est aussi extrêmement bien adapté. Et si parfois les histoires sont un peu differentes de celle que l'on retrouve dans la BD, elles sont bien
fidèles à l'esprit de l'histoire et constituent des petits plus qui permettent de toujours être surpris par le film même quand on a lu la BD.