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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 15:27


 

Auteur: Franz Kafka

 

Court résumé: A travers une lettre qu’il n’a jamais eu le courage de faire parvenir à son père, Franz Kafka s’adresse à la personne qui selon lui a le plus marqué sa conception du monde et qui fut la source de ses problèmes.

 

Mon avis perso : Etant allée récemment visité le musée de Franz Kafka à Prague, j’étais très motivée pour me faire une nouvelle idée (meilleure cette fois-ci) de l’œuvre Franz Kafka. D’après ce que j’avais retenu de ma visite au musée, ce fut sa relation avec son père qui détermina par la suite toutes les décisions qu’il prit dans sa vie et sa vision du monde. Pour lui en effet, seul comptait la réaction qu’aurait son père lorsqu’il portait un jugement sur ses actions. Je dois dire que je n’ai peut-être pas choisi le meilleur livre pour me réconcilier avec Kafka. En effet, il m’a pas mal énervée dans le rôle de la pauvre victime incomprise de son père et du reste du monde. Effectivement son père ne devait pas être l’homme le plus subtile et l’on peut comprendre comment pouvait s’interroger à chaque fois devant son fils si différent de lui. Cette lettre aurait peut-être plus d’intérêt si elle avait réellement été envoyée à son destinataire plutôt que d’être seulement publiée pour être accessible à tous.  Sinon, elle  a quand même un certain intérêt pour le lecteur intéressé par l’histoire familiale de Kafka. C’est à peu près la seule chose qui m’a plu dans ce livre. On y apprend les relations qui existaient entre les différents membres de la famille et l’atmosphère qui régnait dans la maison familiale. Mais en ce qui concerne réellement les sentiments exprimés dans la lettre dès le départ j’ai eu un peu l’impression qu’on tournait en rond.

 

Nombre de pages : 99


Temps mis pour le lire : 3 jours


Note : 11/20


Les 2 premières phrases :


Très cher père,

Tu m’as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d’habitude, je n’ai rien su te répondre, en partie justement à cause de la peur que tu m’inspires, en partie parce que la motivation de cette peur comporte trop de détails pour pouvoir être exposée oralement avec une certaine cohérence.

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25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 14:51
Auteur : Franz Kafka

Court Résumé : Gregor se réveille un matin et découvre qu'il s'est transformé pendant la nuit en insect géant et répugnant. Il tente d'abord de cacher cette transformation à sa famille et à son supérieur hiérachique mais se rend bien vite à l'évidence : il n'a aucun moyen pour cacher sa nouvelle condition et doit  apprendre à vivre avec son nouveau corps et tenter de se faire accepter par son entourage tel qu'il est devenu.

Mon avis perso: Je n'avais encore jamais lu cette histoire en entier. Juste quelques extraits dans mes livres de collège. Du coup, après la lecture de Brooklyn Follies, où les protagonistes louaient le talent de Kafka en le décrivant comme le plus grand écrivain de tous les temps, je me suis dis que j'allais commencer par ce court récit. Je ne suis pas certaine d'avoir vraiment apprécier. C'est incontestablement un chef-d'oeuvre mais je n'ai pas du tout aimé l'atmosphère de l'histoire, un peu trop glauque à mon goût, malgré les touches d'humour noir et d'ironie de l'auteur. Par contre j'ai eu encore plus de mal avec la colonie pénitentiaire qui suivait la métamorphose. Kafka arrive ainsi dans cette deuxième histoire à inspirer au lecteur tout le dégoût possible pour la souffrance et l'injustice influgée par certains à d'autres être humains. J'étais tellement dégoûtée par ces descriptions que je n'ai pas eu le courage de finir la lecture.

Nombre de pages : 96

Temps mis pour le lire : 2 jours

Note : 14/20

Les 3 premières phrases :
En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insect. Il était sur le dos, un dos aussi dur qu'une carapace, et, en relevant un peu la tête, il vit, bombé, brun, cloisonné par des arceaux plus rigides, son abdomen sur le haut duquel la couverture, prête à glisser tout à fait, ne tenait plus qu'à peine. Ses nombreuses pattes, lamentablement grêles par comparaison avec la corpulence qu'il avait par ailleurs, grouillaient désespérément sous ses yeux.
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