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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 22:15

Fouche

 

Auteur : Stefan Zweig


Court Résumé :

Voici une biographie très complète et extrêmement bien analysée de l'"infamous" Joseph Fouché. Tour à tour, prêtre, révolutionnaire, tyran, chef de la police et, devenu Duc d'Otrante, aux ordres de l'empereur Bonaparte.

 

Mon avis perso :

Un récit incroyable que la vie de cet homme parti de rien ou presque que personne n'aurait pu présager.


Stefan Zweig retrace avec brio la vie tumultueuse d'un des plus célèbres traitres de tous les temps. Grâce à de savant calculs dont lui seul détenait les clés il a su sans cesse se renouveler en faisant grâce à d'ingénieux tour de passe-passe oublié ses méfaits précédents. Redevenant à chaque fois l'homme providentiel prêt à sauver la France et l'Europe des plus terribles désastres.


Ce qui est captivant dans ce récit ce sont aussi tous les jeux de pouvoir qui sont extrêmement bien représentés et qui montrent d'une façons étonnante des renversements de situation complètement inattendus. Celui qui a les meilleures cartes en main n'est pas toujours celui qu'on croit...


Une biographie indispensable pour bien comprendre l'histoire de France et de l'Europe entre de la Révolution à la déchéance de Napoléon.

 

Nombre de pages : 284

 

Temps mis pour le lire : 3 semaines

 

Note : 19/20

 

Les 3 premières phrases :

"Le 31 mai,Joseph Fouché - que nous sommes loin encore du duché Otrante ! - voit le jour à Nantes. Ses parents étaient marins et commerçants, ses aïeux également ; rien de plus naturel, par conséquent, que leur héritier fût, à son tour, marin, qu'il devînt capitaine de navire ou qu'il se livrât au négoce maritime. Mais de bonne heure on s'aperçoit que cet adolescent fluet, nerveux, anémique et laid manque de toute aptitude pour un métier si dur et qui, à l'époque, était encore réellement héroïque."

 

Zweig.jpg

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 22:18

voyagepasse.jpg

 

Auteur : Stefan Zweig

 

Court Résumé :

Un homme tombe amoureux de la femme de son patron et celle-ci l’aime aussi mais l’homme est envoyé en mission au Mexique pour plusieurs mois. Puis la guerre vient à son tour bouleverser les espoirs des amoureux.

 

Mon avis perso :

J’ai eu pour la première fois un soupçon de déception en lisant une nouvelle de Stefan Zweig. Cette déception a fini s’estomper au fil du roman mais n’en est pas moins demeurée présente tout au long de ma lecture.


J’ai trouvé par moment le style à la limite du « niais » ce qui ne m’était jamais arrivé chez cet auteur qui est un de mes préférés. Je mettrai cette petite baisse de régime sur le compte de l’inachèvement de cette nouvelle qui a été publiée de manière posthume sans que l’auteur ait pu y apporter toutes les corrections requises pour égaler la qualité de ses autres récits.


Cette histoire n’est pas désagréable à lire mais je n’y ai pas retrouvé cette grandeur d’âme et de sentiments qui caractérise ses autres œuvres.

 

Nombre de pages : 102

 

Temps mis pour le lire : 3 jours

 

Note: 12/20

 

Les 3 premières phrases :

 

« Te voilà ! », dit-il en venant à sa rencontre les bras ouverts, presque déployés. « Te voilà », répéta-t-il et sa voix grimpa dans les aigus, passant de la surprise au ravissement, la silhouette aimée. « Je craignais tant que tu ne viennes pas ! » 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 12:31

Lettreinconnue

 

Auteur : Stefan Zweig

 

Court Résumé :

Le jour de son quarante et unième anniversaire, le célèbre écrivain R… reçoit une longue lettre dont il ne pense pas connaître l’auteur et pourtant…

 

Mon avis perso :

Quel choc ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une prose aussi belle. J’ai vraiment dévoré ce livre. L’écriture est magnifique, on reconnaît bien là le grand Zweig ! J’ai trouvé cette histoire d’amour à sens unique extrêmement touchante. Evidemment si l’on reste rationnel, on ne peut arriver qu'à la conclusion que cette femme est folle. Mais pourtant cet amour complètement désintéressé qu'elle porte à cet homme est aussi beau qu’effrayant. Je pense que de nombreuses femmes qui ont été très amoureuses (sans rentrer dans cet extrême bien évidemment) pourraient se reconnaître dans les sentiments qu’éprouve la narratrice.


J’ai éprouvé une grande compassion pour cette femme, qui bien qu’elle sache qu’elle gâche sa vie pour rien, s’entête quand même dans son malheur pensant que son amour est plus important que son propre bonheur. Ça en devient vraiment désespérant, car on se rend bien compte que rien ne peut être fait pour elle, personne ne peut venir à son secours à part celui qui ne la connait pas et ne le fera donc jamais.


La préface d’Elsa Zylberstein de mon édition est aussi très belle et est un beau préambule à cette histoire.


Un livre à recommander à tous sans hésitation.

 

Nombre de pages : 106

 

Temps mis pour le lire : 2 jours

 

Note : 17/20

 

Les 3 premières phrases :

R…, romancier renommé, rentrant à Vienne de bon matin, tout ragaillardi après une excursion de trois jours dans la montagne. Il acheta un journal à la gare ; ses yeux tombèrent sur la date, et il se rappela aussitôt que c’était celle de son anniversaire. « Quarante et un ans », songea-t-il, et cela ne lui fit ni plaisir ni peine.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 12:32


Auteur: Stefan Zweig

 

Court résumé:

Sur le paquebot qui emmène notre narrateur vers Buenos Aires, se trouve également le plus grand joueur d’échecs du monde :  Czentovic ! Le narrateur, très intrigué par cette personnalité discrète et pleine de suffisance envers les autres passagers, fait tout ce qui est en son pouvoir pour attirer son attention et l’inciter à jouer une partie d’échecs contre lui et d’autres passagers. C’est alors que surgit contre toute attente, un inconnu qui va sans grande peine réussir à ébranler la technique et la confiance du champion. Qui est cet individu et comment se fait-il que bien qu’il prétende ne pas avoir approché un échiquier depuis plus de vingt-cinq ans, il arrive à contrer le jeu du champion du monde?

 

Mon avis perso :

Cela fait maintenant plus d’une dizaine d’années que je n’avais pas relu ce livre. Et c’est en voulant en expliqué l’histoire à un ami que je me suis aperçue qu’il ne me restait plus grand-chose. Du coup j’ai décidé de le relire, ce que j’ai fait avec plaisir. J’adore le style de Stefan Zweig. Ce qui est intéressant en particulier avec la forme de cette histoire c’est la manière dont il trompe un peu le lecteur et lui faisant croire qu’il va s’agir là d’un récit centré sur le champion du monde d’échecs. Mais tout à coup, à partir du moment où l’inconnu fait son apparition, toute l’attention se tourne uniquement sur ce nouvel arrivant. Ce qui est intéressant aussi de remarquer c’est qu’on a l’impression que les souffrances qu’a subies l’étranger, bien qu’encore très présentes dans ses souvenirs, semblent pourtant appartenir à un passé révolu depuis de nombreuses années. Or ,cette histoire a été écrite par Stefan Zweig quelques mois seulement avant qu’il ne se donne la mort avec sa femme craignant que les Nazis gangent la guerre et qu’il ne souhaitait pas vivre dans un monde pareil. C’est donc quand même un étonnant contraste avec la situation dans ce récit. L’histoire finit même de manière tragi-comique lorsque l’inconnu réanime sa vieille addiction aux jeux d’échecs et en devient presque fou. C’est bizarre je ne me rappelais pas du tout de cette fin, et elle m’a plutôt fait sourire :-)

 

Nombre de pages : 95

 

Temps mis pour le lire : 2 jours

 

Note : 17/20

 

La première phrase :

Sur le grand paquebot qui a minuit devait quitter New-York à destination de Buenos-Aires, régnait le va-et-vient habituel du dernier moment.
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