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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 18:27

Hollywood.jpg

 

Auteur : Ron Hutchinson

 

Metteur en scène : Daniel Colas

 

Acteurs : Thierry Fremont, Pierre Cassignard, Emmanuel Patron, Françoise Pinkwasser

 

Court Résumé :

 

En 1939, suite à l'interruption brutale du tournage du film Autant en emporte le ventLe producteur, David O. Selznick, engage un scénariste célèbre, Ben Hecht, et un nouveau metteur en scène, Victor Fleming. Missions : écrire un nouveau scénario en 5 jours et reprendre le tournage le plus rapidement possible. Seulement voilà, Ben Hecht n'a jamais lu le livre et n'adhère du tout aux convictions politiques soutenues  dans cette histoire. D'autant plus que le contexte de la guerre en Europe et les similitudes entre les deux époques ne sont pas du meilleur augure...

 

Mon avis perso :

 

Basée sur une histoire vraie et un contexte historique compliqué qui a pourtant donné naissance à l'un des plus grand chez d'œuvre du cinéma américain, j'attendais donc beaucoup de cette pièce.

 

Quelle déception!

 

Je ne sais pas ce qu'il en est de l'originale mais l'adaptation française n'est pas du tout réussie. On y perd énormément avec une traduction sans subtilité et qui donne un humour de bas étage peu distrayant.

 

La mise en scène catastrophique n'a pas aidé en recourant au loufoque même dans les moments plus sérieux et dramatiques de la pièce. Le jeu des acteurs (hommes) était pourtant excellent et ils faisaient de leur mieux en réussissant à redonner leur dimension comique aux scènes les plus surréalistes de la pièce. Mais difficile de rattraper un tel désastre. Le rôle féminin était, quant à lui, insupportable. J'avoue que j'ai un peu du mal avec le comique de répétition et, pour le coup, on était servi.

 

J'ai aussi été surprise par la réaction du public certainement venu avec l'intention (ou l'obligation) de se divertir et qui riait même lors des passages les plus tendus et graves de la pièce sans sembler en comprendre les tenants et les aboutissants.

 

Dommage...

 

Note : 8/20

 


 

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 11:35

Un petit mot pour vous dire qu’en Septembre je suis aussi allée voir ça :

 

tpg

 

 

The Tempest est une des pièces les plus célèbres de William Shakespeare et pourtant je n’en connaissais pas l’histoire. Mais il m’a suffit de voir que Ralph Fiennes y jouait au théâtre à Londres pour acheter mes billets illico ! Je conseille vraiment cette pièce si vous avez la possibilité d’aller à Londres avant la fin du mois d’octobre. L’histoire est très drôle, les acteurs excellents et les décors et effets spéciaux impressionnants. Vous ne serez pas déçus. Juste un petit détail : il est tout de même conseillé au choix de bien connaître la pièce ou d’avoir un très bon niveau d’anglais, car l’anglais Shakespearien bien que très beau n’est malheureusement pas à la portée de tous…

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 23:27

En attendant de finir toutes les lectures que j'ai commencées, mais arrêtées entre temps pour différentes raisons inexpliquées et mais tout à fait explicables, voici une vidéo qui présente de manière originale la célèbre pièce de Ionesco, Rhinocéros. Enjoy!

 

 


 
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 12:22



Auteur: Amélie Nothomb

 

Cours résumé:

C’est la guerre et la ville est assiégée. Dans le quartier de l’université, petite ville dans la ville, trois personnages, Le Professeur, Marina et Daniel tentent de résister. Suite aux bombardements incessants, ils se voient contraints à habiter ensemble chez l’un d’eux, Le Professeur. Chez Le Professeur on ne trouve presque plus rien à part une bibliothèque remplie de livres. Marina n’a qu’une obsession : ne plus avoir froid. Daniel ne pense plus qu’à sauver la littérature coute que coute et Le Professeur, renie tous ce qu’il a toujours défendu pour une œuvre qu’il a depuis toujours déconseillée à ses étudiants. Les livres étant les seuls moyens de chauffage disponibles, les trois personnages pourront malgré eux répondre enfin à cette éternelle question : quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Ou plutôt, quels livres valent la peine d’être sauver, en dépit de toute survie.

 

Mon avis perso :

C’est le premier livre d’Amélie Nothomb que je finis et qui me plait. Tout ce que j’avais lu d’elle jusque là ne me parlait absolument pas et je ne comprenais pas du tout pourquoi de nombreux blogs encensaient cette auteure. Désormais, je n’irai pas jusqu’à l’encensée mais au moins maintenant je suis prête à reconnaître qu’elle peut avoir du talent, en tous cas elle en a eu. A savoir si elle l’a toujours c’est une autre question. J’ai été assez touchée par la force de ces personnages qui doivent faire face à ce dilemme impitoyable. Quel livre sauver et pourquoi ? Jusqu’où faut-il aller pour sauver des livres ? Qu’est-ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais livre ? Est-ce que la différence est uniquement subjective ? A-t-on le droit d’aimer un livre qui n’apporte rien d’extraordinaire à la littérature ? L’avis du lecteur ordinaire doit-il être pris en compte ou seul celui des spécialistes universitaires ? Bref tout plein de pistes de réflexions autour du thème du livre.

 

Nombre de pages : 89

 

Temps mis pour le lire : 2 jours

 

Note : 14/20

 

Les 3 premières répliques :

DANIEL. Vous travaillez déjà ?

LE PROFESSEUR (sans même le regarder). Depuis une heure.

Daniel prend une chaise et la porte près du poêle. Il s’assied

DANIEL. Vous étiez moins matinal avant la guerre.
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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 12:50

Auteur : Shelagh Delaney


Court résumé: Jo et sa mère Helen viennent d’emménager dans un logement presque insalubre de Manchester. Jo en a assez des ces déménagements incessants dus principalement aux amants que sa mère tente de fuir.  Helen décide pourtant d’abandonner Jo  dès que l’occasion se présente d’épouser Peter, un prétendant qui lui propose une vie plus aisée. Jo reste de donc seule et tente de s’en sortir tant bien que mal malgré les nombreuses difficultés qui viennent s’ajouter à sa situation.

 

Mon avis perso : A la lecture de cette pièce, on ressent une tension très forte entre les personnages qui doit être encore plus amplifiée si on la voit jouée sur scène. Les personnages sont à fleur de peau et on a l’impression que la situation peu basculer d’un instant à l’autre. Ça m’a pas mal fait penser à l’atmosphère que l’on peut retrouver dans les pièces de Tennessee  Williams, ce qui est d’autant plus incroyable que A Taste of Honey a été écrite par une auteure de 18 ans! Cette pièce est désormais devenue un classique et est souvent étudiée pour l’équivalent du bac anglais. Je n’en avais encore jamais entendu parlé avant qu’un de mes collègues me mette le livre entre le les mains en me jurant que c’était un petit chef-d’œuvre incontournable de la littérature anglaise moderne… Il avait bien raison !


Nombre de pages : 96 pages

 

Temps mis pour le lire : 2 jours


 


Note: 17/20

 

Les 3 premières répliques :


HELEN : Well this is the place.

JO: And I don’t like it.

HELEN: When I find somewhere for us to live I have to consider something far more important than your feelings... the rent. It’s all I can afford.
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 16:31

Une fois n'est pas coutume je fais un article sur une pièce que je compte bien aller voir lors de mon prochain passage à Paris. "Pourquoi?" me demanderez vous. Et bien d'abord parce que j'aime beaucoup Daniel Pennac (en particulier la série Malaussène et son approche de la lecture). Et puis Bartleby est un livre que je voulais lire depuis longtemps. Donc c'est une occasion à ne pas manquer.

Mais bon assez parler de moi, voici plutôt les infos sur le spectacle:

BARTLEBY le scribe
Une histoire de Wall Street
d’Herman Melville
Mise en Scène de François Duval

Daniel Pennac vient sur scène nous faire partager sa passion pour l’énigmatique nouvelle d’Herman Melville:

"Bartleby est l’histoire d’un homme qui s’arrête. Un homme qui cesse de jouer le jeu des hommes. Il exprime cette décision par un refus poli, “I would prefer not to” (je préférerais pas), en se refusant à toute explication.
Or, le narrateur de cette histoire, un avoué de Wall Street chez qui Bartleby remplit la fonction de scribe, se fait, lui,
un devoir de comprendre tous ses semblables. Un face à face entre deux solitudes, donc : Bartleby, l’homme
qui ne veut plus jouer à l’homme, et le narrateur, l’homme qui ne peut vivre sans comprendre les hommes. Le duel de nos deux tentations favorites, en somme.
"
Daniel Pennac

C'est à partir du 20 février 2009 au :
Théâtre de la Pepinière.
7, rue Louis Le Grand 75002 Paris
Tarif unique : 25 Euros (moins de 26 ans : 10 Euros)

Et en exculisivité voici une petite interview de Daniel Pennac sur le sujet :

Pourquoi Bartleby ? (Daniel Pennac)

Je ne sais plus quand j’ai lu le Bartleby de Melville pour la première fois. Mes plus vieux amis affirment que je leur en parle depuis toujours. Bartleby et son notaire me hantent. Le premier par son refus de jouer le jeu des hommes, le second par son vain acharnement à comprendre ce refus, l’un et l’autre par la bouleversante et drolatique confrontation de leurs solitudes. Si on demandait à Bartleby le pourquoi de cette lecture publique, il répondrait, impavide: «Ne voyez-vous pas la raison de vous-même?» C’est tout ce que se proposait Melville : voir par soi-même, c’est à dire au plus profond de nous, où gît ce rire qui accompagne, quoi que nous fassions, nos efforts les plus méritoires. Et puis, toute ma vie, j’ai lu à voix haute (à voix autre). Il fallait bien que ça finisse sur la scène d’un théâtre. D’autant plus qu’aujourd’hui j’ai l’âge du narrateur de cette histoire. C’est idiot, mais ça crée des liens.




J'espère bien avoir le temps de lire le livre (en VO bien entendu) et de vous en faire un commentaire avant d'aller voir la pièce.
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 18:23

Auteur : Eugène Ionesco

 

Cout Résumé : Un couple anglais reçoit un autre couple à diner. Toutes les conversationssont le plus souvent dénuées de sens, faîtes de quiproquos totalement absurdes, presque ridicules.

 

Mon avis perso : Style original et attractif, Ionesco est un des spécialistes du théâtre de l'absurde qui porte bien son nom.

Nombre de pages : 81

Temps mis pour le lire : 2 jours

Note : 16,5 / 20

Age auquel je l'ai lu : 17 ans*

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 15:46

Auteur : Jean Giraudoux

Court résumé : un spectre vient changer les habitudes d'une petite ville : les pauvres se mettent à gagner à la loterie... et Isabelle l'institutrice semble de plus en plus intéressée par cet être venu de l'au-de-là.

Mon avis perso : Pièce assez intéressante avec des passages plutôt étranges et drôles.

Nombre de pages : 156

Temps mis pour le lire : 5 jours

Note : 15 / 20

Age auquel je l'ai lu : 17 ans*

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 15:31

Auteur : Jean Giraudoux

Court résumé : Tragédie relatant la vengeance d'Electre pour la mort de son père le roi Agamemnon.

Mon avis perso : Récit assez original qui fait appel au surnaturel tout en respectant bien la tradition des pièces anthique, mais certains passages sont assez longs par moment.

Nombre de pages : 132

Temps mis pour le lire : 1 semaine

Note : 15 / 20

Age auquel je l'ai lu : 17 ans*

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 21:22

Auteur : Pierre Corneille


Court résumé : Pauline a fait un songe... Elle a vu son récent époux, Polyeucte, couvert de sang et l'exhorte à ne pas quitter le palais. Néarque, Chrétien fervent, incite son ami à hâter l'heure de sa conversion définitive... Le baptême de Polyeucte change la destinée de chacun, boulversant la vie des protagonistes de cette tragédie.


Mon avis perso : Absolue découverte, pour moi qui ne connaissais que le Cid.


Durée de la représentation : 2 heures


Note : 16,5 / 20


Age auquel je l'ai vu : 20 ans*

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