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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 18:35

Les-femmes-qui-ecrivent-vivent-dangereusement.jpg

 

Auteurs : Laure Adler et Stefan Bollmann

 

Court résumé :

Dans ce beau recueil, les auteurs ont souhaité rassembler les écrivaines qui, à leurs yeux, ont marqué de leurs écrits     l'histoire de l'Homme, et des femmes en particulier, dans le monde occidental, principalement, mais aussi dans le monde entier.

 

Mon avis perso :

Cela fait un moment que j'ai lu ce livre (juste après ma lecture de Les femmes qui lisent sont dangereuses), mais je n'ai pas pris encore le temps de partager mon ressenti sur cette lecture.

 

Pour ma part, j'ai trouvé cet ouvrage beaucoup plus intéressant que le précédent. Les deux introductions des auteurs nous permette d'avoir un beau panorama de l'écriture au féminin à travers les siècles et du combat mené par les femmes pour faire entendre leurs voix dans un monde ultra machiste et peu enclin au changement.

 

Au fil des pages, j'ai découvert des portraits de femmes extraordinaires qui malgré les difficultés du quotidien vivent leur passion coûte que coûte parfois au péril de leurs vies.

 

Un beau livre à ouvrir régulièrement pour se remémorer ces combattantes de l'ombre du passé mais aussi du présent.

 

Nombre de pages : 149

 

Temps mis pour le lire : 2 jours

 

Note : 19/20

 

Les 3 premières phrases :

"Elles existent à travers le monde, affrontant l'avenir avec inquiétude et tentant d'embrasser ce qu'elles perçoivent, au plus près de la faille, de l'incertitude, du trouble, de l'approche de la vérité.

Elles n'ont jamais voulu être écrivaines, elles le sont devenues.

Pour la plupart d'entre elles ce fut un don ou plutôt une malédiction."

 

Adler-laure   Stefan-Bollmann

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 15:38

Les-femmes-qui-lisent-sont-dangereuses.jpg

 

Auteurs : Laure Adler et Stefan Bollmann

 

Court Résumé :


Vous aimez l'art et la lecture ? Alors, ce livre est fait pour vous! Les auteurs retracent ici, pour notre plus grand plaisir, la relation, souvent presque charnelle, qui unit les femmes à leurs lectures à travers une rétrospective au fil du temps des tableaux et photographies emblématiques.

 

franz_eybl_girl_reading1.jpg

 

Mon avis perso :


Cela faisait très longtemps que j'avais envie de découvrir ce livre. C'est maintenant chose faite et j'en suis plus que ravie!

 

En plus de l'histoire de la lecture au féminin, cet ouvrage indispensable retrace une belle histoire de l'art et de la représentation féminine par les artistes et les sociétés à travers les siècles.

 

01

On y apprend ainsi des faits qui pourraient nous sembler bien étonnants dans cette société à laquelle nous appartenons et où la lecture (pas seulement des livres) est présente au quotidien. Dans le passé, c'était loin d'être le cas et cette lecture, si banalisée aujourd'hui, représentait bel et bien le meilleur outil dont disposaient les femmes pour s'émanciper et sortir du carcan dans lequel les hommes d'une société très religieuse et puritaine les avaient enfermées.

 

Longtemps, les femmes qui lisaient étaient considérées comme dangereuses. En effet, qui dit lecture, dit instruction et qui dit instruction dit savoir. Ce savoir pouvait être utilisé à "mauvais escient" et remettre en cause toutes les rigueurs de la société patriarcale dans laquelle elles évoluaient. Lire et par conséquent s'instruire, c'était laisser aux femmes la possibilité de remettre en question ce monde régit par des principes immuables, misogynes et rétrogrades où seuls les hommes avaient droit au chapitre.

 

femme-qui-lit.jpg

 

Si l'on remonte encore dans le temps, on apprend aussi que la lecture était une pratique indissociable de la vie en société et ne pouvait être conçue comme un acte personnel et silencieux. La lecture se faisait à haute voix afin de la partager avec son entourage. La lecture silencieuse était secrète, donc suspicieuse, et il ne faisait pas bon à cette époque d'être suspecter de ce genre de secret trop souvent associé à la sorcellerie.

 

Pour résumer, Les femmes qui lisent sont dangereuses est une référence indispensable à avoir dans sa bibliothèque et à feuilleter régulièrement pour se remémorer tous ces beaux portraits de lectrices et ce qu'elles représentent.

 

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Nombre de pages : 147

 

Temps mis pour le lire : 2 jours

 

Note : 18/20

 

Les 3 premières lignes :

 

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"D'abord, il y a ses mains repliées sur elles-mêmes portant l'objet comme s'il était sacré. On sent le corps tout entier concentré, les muscles mais aussi l'intérieur de nous ce qui ne concerne que nous, ce qui ne peut pas, ne veut pas forcément se dire. Nous les femmes et eux les livres."

 

 Adler-laure.jpg.jpg        Stefan-Bollmann.jpeg

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 23:41

indignezVous.jpg

 

Auteur : Stéphane Hessel

 

Court Résumé :

Voici l'appel de Stéphane Hessel adressé à tous : il ne faut plus hésiter à s’indigner et ne plus rester passif face au monde dans lequel nous vivons. Il faut s’indigner et agir en conséquence.

 

Mon avis perso :

Je dois avouer qu’avant tout le tapage médiatique au sujet de cet appel, je n’avais jamais entendu parler de ce monsieur. Mais je dois bien avouer qu’il m’a séduite rien qu’avec ce petit fascicule d’à peine une trentaine de pages.

 

Bien sûr, comme beaucoup le lui reprochent, j’ai trouvé qu’il était un peu facile de déballer tous les malheurs du monde en simplifiant énormément les situations et en passant presque du coq à l’âne très rapidement sur de nombreux sujets qui demanderaient chacun plusieurs livres.

 

Mais quand même, cet homme – je n’ose pas dire ce vieil homme car il me semble encore si jeune et dynamique – m’a impressionnée par son histoire et ses prises de positions. Et bien qu’on puisse se dire, qu’à 93 ans, on n’a plus rien à craindre ou presque et que l’on peut presque tout se permettre, il faut quand même du courage et une certaine force intérieure pour vouloir continuer à se battre et à s’investir dans le monde actuel et essayant de motiver également les nouvelles générations. Et même si on ne partage pas toujours ses idées politiques, on ne peut être que scotché et admiratif devant la vie qu’il a vécue et les combats qu’il a menés : français d’origine allemande, il entre dans la résistance, est fait prisonnier, est torturé, réussi à s’échapper, lors de la libération participe à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, devient diplomate aux Nations Unis et la liste peut ainsi continuer presque indéfiniment…

 

Ce n’est donc pas vraiment ce livret, qui n’est qu’un simple appel et non pas un livre fourni et documenté, qui m’a le plus touchée mais son auteur.  La biographie qui suit le texte de l’appel m’a d’ailleurs donné très envie d’en apprendre plus sur Stéphane Hessel en lisant ses mémoires.

 

Nombre de pages : 32

 

Temps mis pour le lire : 20 minutes

 

Note : 13/20

 

Les 2 premières phrases :


A 93 ans, la fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la résistance !

 

stephane-hessel.jpg

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:48

Auteur: Daniel Pennac


Court résumé : Daniel Pennac a décidé d’écrire un livre sur l’école et en particulier sur ces cancres de tous temps. Il se remémore, pour le plus grand plaisir du lecteur, ses expériences personnelles en tant que cancre à l’école ainsi qu’en tant que professeur face à ces cancres. Il tente ainsi par cet essai de prouver que les problèmes que l’on peut reprocher aujourd’hui à l’école ne datent pas d’hier et que malgré quelques cas de violence plus récente que les média s’empressent de pointer du doigt, la place du cancre est toujours immuable. Il pose aussi la question de qu’est-ce qu’un cancre, comment est-il considéré et quelle solution un professeur peut-il mettre en place afin de l’aider à quitter cette place d’éternel abonné au zéro et qui se complait dans cette place en s’imaginant que de toutes façons quoi qu’il fasse « il n’y arrivera jamais. »


Mon avis perso : Désolée mais j’ai toujours un a priori très positif lorsqu’il s’agit d’un livre de Pennac. J’ai beau voir les défauts du livre, il n’empêche que j’ai beaucoup aimé. Effectivement, on pourrait dire que c’est facile d’écrire un livre sur l’école en rejetant la faute les changements dans la société et les profs qui ne se comportent pas comme ils devraient devant le cancre en le méprisant souvent et en le traitant d’imbécile. On pourrait aussi lui reprocher de se la raconter un peu en disant : « voilà j’étais cancre, je m’en suis sorti et je suis devenu un super professeur grâce à qui tous les élèves réussissent, même les cancres ». Mais non en fait, tout ça n’enlève pas grand-chose au plaisir que j’ai eu en lisant ce livre. Parce qu’après tout, Monsieur Pennac ne se met pas non plus des œillères et n’est pas dupe de sa réussite en tant que professeur et écrivain à succès. Il laisse régulièrement parler la voix du cancre qu’il était et qui se charge souvent de le remettre à sa place. Evidemment ce n’est pas un livre qui va révolutionner la vision que l’on se fait de l’école. Mais tout de même, pour une fois, on parle aussi de ce mauvais élève intemporel  et ça rassure de se dire que finalement on n’était pas si bêtes et qu’il existe également quelques héros parmi les professeurs qui redonnent chaque année de l’espoir à des élèves qui se croyaient à jamais perdus et abandonnés dans les méandre de ce système scolaire pour lequel ils pensaient ne pas être faits.


Nombre de pages : 298


Temps mis pour le lire : 1 semaine


Note : 14/20


Les 3 premières phrases :

Commençons par l’épilogue : Maman, quasi centenaire, regardant un film sur un auteur qu’elle connaît bien. On voit l’auteur chez lui, à Paris, entouré de ses livres, dans sa bibliothèque qui est aussi son bureau. La fenêtre ouvre sur un cour d’école.
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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 16:47

Auteur : Pierre Bayard

Court Résumé : Quand peut-on dire que l'on a lu un livre? Cela compte-t-il quand on l'a juste parcouru, lorsqu'on en a lu des parties plus ou moins importantes? Qu'en est-il des livres dont on sait qu'on les a lus mais dont on ne se rappelle absolument pas le contenu ou en tous cas pas précisément? Ne suffit-il pas après tout de lire ce que les autres qui ont lu un livre ou pas en disent? Le livre lu est-il toujours le même selon le moment où on le lit et ne change-t-il pas en fonction de nosreprésentations personnelles qui évoluent au cours de notre vie? Voici quelques unes des questions auxquelles l'auteur nous invite à réfléchir afin de remettre en cause notre vision figée de la culture et de la lecture en particulier.

Mon avis perso : Au départ c'est surtout le titre insolite qui m'a intrigué. Il est vrai qu'habituellement on ne parle pas facilement de nos lacunes qui ne nous mettent jamais en bonne position surtout vis à vis des autres que l'on croit toujours plus cultivés que soi. Ici Pierre Bayard nous aide à changer notre habituelle culpabilité de non-lecteur en une sorte de créativité personnelle qui, en prennant une certaines distance par rapport à l'objet  "livre" et surtout à son contenu réel, nous permet de devenir à notre tour écrivain de nos propres histoires.

Nombre de pages : 162

Temps mis pour le lire : 3 jours

Note : 17/20

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