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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 15:44

Auteur: Arnaud Cathrine

Court résumé: Un été au bord la mer dans la maison familiale Lily écrit son journal. Cette maison est à l'image de sa famille, construite au bord d'une falaise qui se décrépite chaque jour un peu plus. Cet été là c'est aussi celui du suicide de sa mère. Puis c'est autour de Vincent de reprendre le récit 10 ans plus tard. Et enfin au petit Martin devenu grand, le dernier de la tribut, d'apporter sa contribution à l'histoire. Tous tentent de vivre malgré cette mort et de faire le deuil de la disparue. Mais est-ce vraiment possible?

Mon avis perso: Très bien écrit. J'ai bien aimé la forme originale que prenait le récit à plusieurs époques et à plusieurs voix. Mais bon c'est pas très gai tout ça. C'est même plutôt déprimant. On s'attache aux personnages et on a envie de les secouer un peu pour qu'ils se réveillent et profitent enfin de la vie. Qu'ils se sortent de ce cercle vicieux familial avec ses secrets et ses non-dits et qu'ils prennent enfin leur vie en main. J'ai donc été un peu triste et déçue par l'immobilisme et impossibilité qu'ont les personnages à s'en sortir un minimum. Mais bon je m'y attendais parce que j'avais déjà bien remarqué ce fatalisme et cette déprime ambiante dans le précédent livre d'Arnaud Cathrine que j'avais lu La disparition de Richard Taylor. Encore une fois ici le c'est le thème de la disparition qui prédomine et surtout la question de savoir comment vivent ceux qui reste sans l'absent. Mais tout ceci ne m'empêche pas d'apprécier le style de l'auteur et ses histoires qui sont juste à ne pas recommander en période de déprime ;-)

Nombre de pages : 240

Temps mis pour le lire : une semaine

Note : 15/20


Les 3 premières phrases: La falaise s'effondre, lentement mais sûrement. C'est une sorte d'argile grise et meuble. De grosses pierres ont été disposées sur son flanc pour retarder les assauts inéluctables de la marée.


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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 12:03

Auteur : Claire Castillon


Court Résumé : C’est l’histoire de la Petite à travers les yeux de la narratrice. Ou bien c’est l’histoire de la narratrice à travers les yeux de la Petite. En nous racontant l’histoire de son enfance et de sa relation avec les différents membre de sa famille la narratrice essaye de comprendre, et de nous faire comprendre, ses relations avec les hommes qui traversent sa vie sans jamais réussir à la rendre heureuse car comme elle le dit elle-même : elle est une femme de sa famille, une femme qui « paye ».


Mon avis perso : C’est surtout une histoire un peu confuse. La narratrice, qui est aussi l’auteur, ne sait plus très bien où elle en est et du coup le lecteur peut se perdre aussi dans ce dédale de souvenirs, d’histoires actuelles et de fantasmes. Le sujet du livre semblait pourtant intéressant en lisant le résumé et certaines critiques. En effet, l’auteur tente de comprendre ses relations et le regard qu’elle porte sur les hommes dont elle tombe amoureuse en fonction de la vision des hommes qu’ont sa mère et sa grand-mère. Autrement dit, comment se transmet de génération en génération la faculté de toujours choisir la mauvaise personne à cause de ce que nos aïeuls nous ont enseigné consciemment ou inconsciemment. Mais malheureusement la démonstration de la narratrice n’est pas très convaincante. L’intention y est, mais le style est trop haché et l’absence de noms remplacés par des noms qui décrivent la place de gens dans la famille est parfois un peu lourde. La narratrice est un être dure, égoïste et égocentrique et qui le sait. Elle appelle également ses hommes par des surnoms très peu flatteur comme l’âne. On fini par les prendre en pitié du fait qu’ils ne se rendent pas compte de la froideur de cette femme surtout vis-à-vis d’eux. L’attitude des parents envers les grands-parents est aussi triste et affligeante. Le seul but de la mère est de se débarrasser du problème sans chercher à comprendre ce qui se passe. Un autre côté assez énervant de la narratrice est qu’elle « se la pète grave » ! « Oui je suis écrivain et j’ai des problèmes que vous n’avez pas et que vous ne pouvez comprendre ! ». Par moment elle était tellement exaspérante que je voulais juste qu’elle se taise…Un peu embêtant pour une narratrice ! Malgré tout je garde un bon souvenir de cette lecture et du style de l’auteure qui ne ressemble pas à ce que j’ai l’habitude de lire.


Nombre de pages : 230


Temps mis pour le lire : 4 jours


Note : 13/20


Les 3 premières phrases : La malédiction frappe encore. La vieille a été touchée, puis la mère et la sœur. C’est à mon tour de me soumettre au mauvais sort, logique.

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 16:50

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt


Court Résumé : Je recopie ici la 4e de couverture car je n’ai vraiment pas le courage de me casser la tête pour ce livre : « Pour guérir d’un rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A. (là une parenthèse s’impose pour montrer à quel point ce livre donne l’impression d’avoir été écrit et  édité à la va vite : le nom de la logeuse est Emma et non Anna), va le surprendre en lui racontant l’étrange histoire de sa vie, où se conjugue l’amour me plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ? 

Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l’imagination dans nos existences. Cinq histoires - La rêveuse d’Ostende, Crime parfait, La guérison, les mauvaises lectures, La femme au bouquet - suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l’étoffe de nos jours. »


Mon avis perso : Quelle horreur !!!! Je dois avouer que c’est la première pensée qui m’est venue à l’esprit dès la première page. Ce livre est une énorme daube, une escroquerie littéraire ! J’ai vraiment été déçue d’autant plus que je me rappelais avoir vraiment bien aimé Oscar et la dame rose et Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran du même auteur. Mais là j’avais beau partir avec un a priori positif, ce n’était pas possible ! J’ai cru que j’allais devoir arrêter très rapidement cette lecture qui m’ennuyait au possible. Ces histoires sont remplies de clichés sur tout et tout le monde (des personnes d’origines ethniques variées aux femmes célibataires en passant par les hommes qu’il décrit comme beaux et séduisants). Toutes les femmes de ces histoires sont censées être des énormes nunuches amoureuses d’hommes plus beaux et plus intelligents qu’elles. En plus tout ça est écrit dans un style insupportable que je qualifierais de sous-rohmerien (j’aime bien Rohmer mais là ce n’est pas un compliment) ou sous-Marc Lévy (et là c’est vraiment pas un compliment). Plus je lisais et plus j’avais l’impression de relire ce que j’aurais pu écrire dans mes rédactions au collège ou les histoires de ma grand-mère. En plus, on a l’impression que l’auteur s’est servi d’un dictionnaire de synonyme pour remplacer des mots simples par des mots plus inhabituels ce qui donne parfois un aspect ridicule au récit. Par exemple sur 300 pages on trouve au moins 3 ou 4 fois le verbe « dégoter » et plusieurs fois aussi l’expression « sombrer dans l’inconscience » pour dire que quelqu’un s’endort (à part le lecteur). Bref un style vraiment exaspérant et sans aucune originalité. Les sujets auraient pu être intéressants mais il n’y a jamais aucun approfondissement des personnages et des situations. Juste à certains moments de la pseudo psychanalyse qui me donnait encore plus envie de jeter le bouquin. Je crois bien que c’est le pire livre que j’ai lu depuis longtemps, voire de toute ma vie !


Nombre de pages : 311


Temps mis pour le lire : 1 semaine


Note : 5/20

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 11:14
Auteur :  Katherine Pancol

Court Résumé : C'est l'histoire de Joséphine ( dite Jo), ou bien c'est l'histoire d'Antoine son futur ex-mari, mais c'est aussi l'histoire de sa fille Hortence, de sa soeur Iris et de Shirley sa voisine. Et Marcel dans tout ça??? Et les crocodiles, me direz-vous, que viennent-ils faire dans cette galère?

Mon avis perso : J'ai un avis mitigé sur ce livre et au fil de ma lecture je changeais d'avis toutes les 10 pages. J'ai d'abord cru que j'allais vite l'abandonné. Je n'aimais pas trop le style trop convenu avec pas mal de stéréotypes. Et puis comme j'étais à la plage et que je n'avais rien d'autre à lire sous la main, j'ai continué ma lecture. Je me suis attachée aux personnages. Pour finir,  je n'arrivais plus à les quitter. Mais bon la fin m'a un peu déçue. J'aime bien que la réalité soit un peu transformée mais il y a des moment ou trop c'est trop. Et pour être honnête, même si j'ai parfois été un peu surprise du déroulement de certains événements, la plupart de ces surprises n'en étaient pas vraiment parce que je les attendais depuis longtemps. Du coup,  je ne sais pas encore si je lirai le prochain parce que j'ai bien peur qu'il continue dans la même vague que la dernière partie de celui-ci...

Nombre de pages : 661

Temps mis pour le lire : 1 semaine

Note : 14/20
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 23:09
Auteur: Valentine Goby

Court résumé: Ines a rencontré Vendello et c'est tout ce qui compte désormais pour elle. Son violoncelle suffit à la faire vivre. Que lui importe sa famille à Toulouse, sa grand-mère mourante, sa meilleure amie voyageuse et même son propre bien-être. A présent, Vendello et sa musique sont là et c'est tout ce qui compte. Après tout comme le dit Vendello lui même elle est la "note sensible".

Mon avis perso: Au début on s'attache facilement à cette jeune fille qui semble évoluer dans un monde à la Amélie Poulain dans un Paris idéal. On se plaît à s'imaginer rêvant à sa place dans son jadin-appartement en écoutant Mozart. Mais au fur et à mesure du récit on se rend bien compte que ce rêve est excessif et finit par prendre toute la place dans sa vie. On finit aussi par perdre pied dans cette histoire et par se demander jusqu'où cette obsession va aller.

Nombre de pages: 235

Temps mis pour le lire: une semaine

Note: 14/20
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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 15:46
excelsior.jpgAuteur: Philippe Claudel

Court Résumé: Le narrateur a huit ans quand il arrive au café de l'Excelsior pour y vivre avec son grand-père après la mort de ses parents. C'est pour lui le début d'une nouvelle vie et de la grande complicité qui le liera pour toujours à son grand-père. Ce café n'a rien à voir avec celui qui porte de le même nom à la grande ville. Il n'en est pas moins un lieu extraordinaire où se vivent des événements consitués de conversation et de plaisirs simples qui semblent extraodinaire au petit graçon. Tout ceci dans une ambiance toujours très arrosée qui rend les habitués poètes, chanteurs et parfois même danseurs.

Mon avis perso: Un maginifique petit livre toujours aussi bien écrit. L'auteur nous montre la magie d'un monde qui en semblerait pourtant dépourvu. On se plait à s'imaginer parmi les client du café à écouter leur conversations, leur rire et leur pleures. On comprend alors pourquoi le narrateur a temps été marqué par cette période de sa vie. Le grand-père est  entre autre un personnage très attanchant :-)

Nombre de pages: 84

Temps mis pour le lire: 2 jours

Note: 16/20
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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 17:45
piecemontee.jpgAuteur : Blandine Le Callet

Court Réusmé : Vincent et Bérengère se marient ! C'est décidé ce sera le plus beau jour de leur vie et rien ne doit venir gacher le spectacle organisé et la mise en scène préparée depuis des mois pour cet inoubliable évenement ! Cependant chacun a sa propre vision de la fête qui est loin d'être un moment idylique pour tous.

Mon avis perso : Au départ, je n'aimais pas le ton que prenait l'histoire, je trouvais ça trop convenu et sans surprise. Mais au fil de la lecture, les personnages deviennent de plus en plus sombres et complèxes torturés par des vérités qu'ils ne peuvent avouer. J'ai également beaucoup aimé le jeu de mot sur le titre. C'est donc Une vision juste et acèrbe de la bourgeoisie française avec ses préjugés et ses secrets de famille que nous offre cette auteure dans son premier roman.

Nombre de pages : 252

Temps mis pour le lire : 3 jours

Note : 14/20
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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 12:47
secret.jpgAuteur :  Philippe Grimbert

Court résumé : Les parents du narrateur (Tania et Maxime) sont deux superbes athlètes. Tout leur temps libre est consacré au sport et à la recherche de la perfection physique. A leur grand dam, leur fils ne leur ressemble absolument de ce point de vue là : petit et malingre, sa mère passe son temps à l'emmener de consultation en consultation mais aucun succès. De son côté le petit garçon est fasciné par les corps musclés et majestueux de ses parents. C'est leur fils unique et il sent souvent le regard déçu de son père sur lui. Alors pour essayer de comprendre sa différence, il s'invente un frère plus grand et plus fort que lui. Et toutes les nuits il lutte avec ce frère qui l'écrase et l'étouffe de toutes ses forces. Puis à l'âge de 15 c'est le choc : par l'intermédiaire de Louise, son amie fidèle, il découvre le secret que sa famille lui a toujours caché. Le narrateur nous fait ainsi partager  ce secret, qui une fois découvert, lui a permi de se construire à la fois physiquement et psychologiquement et de devenir  homme.

Mon avis perso : Un très beau témoignage qui nous fait partager les survivants des familles touchées par l'holocauste. Il nous montre comment certain ont souhaité se reconstruire une nouvelle vie en tentant d'oublier et d'exclure totalement ce passé et tous ceux qui en ont fait parti et qui sont maintenant disparus.

Nombre de page : 187

Temps mis pour le lire : 1 semaine

Note : 16/20
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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 16:04
adoration.jpgAuteur : Nancy Huston

Court Résumé :  Cosmo le célèbre comédien n'est plus! Il a été assassiné! Mais par qui?  Cette  question est loin d'être la plus importante même si elle semble être le but de la discussion qui nous réunit nous lecteurs et personnages qui l'ont connus. La vraie question est plutôt de savoir qui était réellement Cosmo  et s'il méritait vraiment  toute cette "adoration".

Mon avis perso :  J'avais été assez déçue par L'Empreinte de l'ange qui m'avait  un peu déprimée ce qui ne m'avait pas donné envie d'aller jusqu'au bout. J'ai donc commencé la lecture  avec un priori négatif au départ  qui s'est vite estompé. J'ai beaucoup aimé la forme originale du récit  où chaque personnage a sa voix propre et sa propre visions des choses. Les personnages sont aussi parfois les plus inattendus comme la passerelle ou l'étang. Mais chacun arrive à trouver sa place dans cette histoire. Cependant alors que les monologues commencent sur un ton plus ou moins léger et rêveur, le récit devient de plus en plus sombre et on finit par être déçu par ces personnages que l'ont avait appris à aimer. La position de Lecteur-Juge est aussi originale et assez bien exploitée. Du coup on se sent inversti d'un certain pouvoir dans l'histoire, jusqu'à avoir l'impression d'en faire partie. Ce qui incite aussi le lecteur à continuer jusqu'au bout.

Nombre de pages : 253

Temps mis pour le lire :  2 semaines

Note :  14/20
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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 11:20
une-gourmandise.jpgAuteur :  Muriel Barbery

Court Résumé :  Le plus grand critique gastronomique du monde n'est plus que l'ombre de lui-même : il se meurt. Au crépuscule de sa vie une seule chose le hante : une saveur dont il cherche inlassablement à se rappeler. A travers ses souvenirs et ceux de ces proches, on découvre un homme égoïste et égocentrique, gâté par la vie et qui en a gâchées beaucoup d'autres.

Mon avis perso : J'ai mis un peu de temps pour rentrer dans l'histoire. En particulier à cause des chapîtres où les narrateurs parlent de leur haine pour le personnage central du livre. Mais après quelques chapîtres, j'ai été conquise. Les descriptions des repas et des mets qui ont jalonnés la vie de mangeur de ce personnage donnent vraiment l'eau à la bouche. Et on ressort de ce livre avec l'impression d'avoir vraiment goûter à une gourmandise, c'est-à-dire à quelque chose de délicat et rafiné avec un petit côté exceptionel et simple à la fois.

Nombre de pages : 166

Temps mis pour le lire : 1 semaine

Note : 15 / 20
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