Ce blog a pour but principal de présenter mes impressions sur mes lectures et de les partager avec d'autres lecteurs. Vous y trouverez aussi des articles concernant différents événements
culturels auxquels j'ai assisté, des idées de voyages, des artistes que j'apprécie et bien d'autres choses encore...
N'hésitez pas à me laisser des commentaires et des conseils pour mes prochaines lectures. A bientôt sur la blogosphère !
Il ne fait pas bon vivre dans la réserve indienne des Makahs de Neah Bay. La communauté ne
semble être constituée que de perdants alcooliques à qui la vie ne peut rien offrir de plus glorieux et réconfortant qu’une bonne bouteille de wisky et surtout la bonne cuite qui s’en suit.
Percy, l’indien le plus sexy de la réserve s’en contentait bien jusqu’à présent : une partie de chasse à l’écureuil, un ou deux vol par-ci, par-là et une bonne beuverie pour passer le temps
lui suffisait amplement. Mais voilà que du jour au lendemain son frère Stud débarque tatoué de la tête au pied après trois ans en prison. La prison justement l’a fait réfléchir et il se dit que
cette vie là ne suffit pas et qu’il ne peut pas continuer comme ça plus longtemps. Sa décision est prise, les indiens pour s’en sortir doivent renouer avec les traditions de leurs ancêtres afin
de ne plus errer sans but sur cette terre qui leur a été volée. Il convainc ainsi après avoir affronté quelques réticences et incrédulités, son frère et ses amis de toujours - une bande de
loosers – de l’accompagner dans un projet fou : reprendre la chasse à la baleine !
Contre toute attente, ce projet est rapidement pris au sérieux par le conseil tribal des Makah
et commence à faire grand bruit, pas seulement dans la région mais dans tout le pays, voire dans le monde entier. Les défenseurs des droits des animaux ainsi que les journalistes s’en mêlent, les
chasseurs de baleines du monde entier, sans compter les anonymes qui viennent de toutes parts pour se faire une idée par eux-mêmes de ce qui peut bien se passer à Neah Bay. Cette petite bourgade
perdue au milieu de nulle part devient alors le théâtre d’un combat sans merci entre les défenseurs des traditions makahs et les « sauveurs de la mer ».
Mon avis perso :
Une bonne surprise c’est une des premières choses qui me vient à l’esprit pour qualifier cette
lecture. Je n’avais jamais entendu parler de Frédéric Roux et encore moins des indiens Makahs. Après cette lecture je n’en sais pas vraiment plus sur cet auteur mais j’ai en tous cas appris
beaucoup sur cette tribu indienne et ses traditions. L’auteur arrive à rendre attachants ces personnages insupportables. On éprouve de la compassion pour des brutes sanguinaires et des poètes
mous et alcooliques. On a envie de croire à leurs exploits, de les encourager et on espère de tout cœur qu’enfin dans leur vie ils vont pouvoir accomplir quelque chose de positif qui contribuera
à leur communauté. Les personnages secondaires sont aussi très importants dans cette histoire et l’on comprend pourquoi ils sont décrits avec tant de détail dans un style non dénué de piquant
satirique. Je me suis également demandé si le romancier français dont il est question brièvement en une phrase au milieu du livre n’est pas tout simplement un petit clin d’œil pour nous rappeler
la présence de l’auteur qui a tenté de comprendre autant qu’il le pouvait les descendants des Makahs et leur acharnement à reprendre une pratique tribale disparue depuis près d’un
siècle.
Il est vrai que ma lecture a un peu trainé en longueur car elle est tombée au dernier moment
entre mon déménagement et mon changement de boulot. Mais cela a toujours été un plaisir pour moi de retrouver cette histoire dans mes moments de répit. Le style est empreint d’une certaine poésie
mais qui reste simple et brute à l’image des personnages. J’ai aussi apprécié la Bande-Son à la fin du livre qui permet de se plonger encore plus dans l’atmosphère dans laquelle évoluent nos
héros. On a aussi l’impression de lire un vrai roman américain sans avoir les inconvénients des mauvaises traductions qui pourraient altérer le style original de l’auteur. Malgré tout cet auteur
et sa relation aux Makahs dans la vraie vie reste un peu un mystère pour moi, n’ayant pas trouvé beaucoup de renseignements sur lui sur internet. Alors n’hésitez pas à me donner plus
d’informations si vous en avez. Je remercie également Suzanne de Chez les filles et aux éditions du Livre de
Poche pour cette belle découverte.
Nombre de pages : 498
Temps mis pour le lire : 3 mois
Note : 15/20
Les 3 premières phrases :
« La balle a pénétré entre deux côtes et explosé son
cœur.
Un gentilhomme, nommé Bernage, envoyé en mission par Charles VIII à
Cologne, est accueilli dans un château sur son chemin. C’est là qu’il fera la connaissance du Seigneur de Sigismund d’Ehrenburg et de sa femme Albe, jeune fille au cœur repentant, bannie par son
mari à cause d’une trahison qu’il ne peut lui pardonner. Suite à cette rencontre, Sigismund d’Ehrenburg va correspondre avec le seigneur de Bernage afin de lui expliquer ce qui l’a conduit à agir
de cette manière envers sa femme, et pourquoi leur rencontre a été déterminante dans sa vision de la vie.
Mon avis personnel :
J’ai trouvé ce livre très beau. Un vrai petit bijou. Je ne connaissais pas du
tout l’auteure, et c’est par hasard qu’une amie m’a prêté ce livre qu’elle avait bien aimé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre en français dont le style me parle autant.
L’écriture est belle et on voit bien que l’auteure aime les mots et ils le lui rendent bien. Ce livre est basé sur une nouvelle écrite par Marguerite de Navarre dont je n’avais jamais
entendu parler non plus. Dans son avant propos l’auteure explique également qu’elle a dû se mettre aussi à la place personnages avec une vision du monde non conforme au monde actuelle dans lequel
nous vivons. Dans ce monde, l’homme représentant de Dieu sur terre, régnait en maître sur les femmes, les enfants et toutes les créatures vivantes de notre planète. Il y a d’ailleurs eu un moment
où les propos tenus par Ehrenburg m’ont bien énervée. Cela montre bien à quel point l'auteur a réussi à incarner un personnage conforme au contexte d'une époque à laquelle certains avis aussi
tranchés et misogynes étaient complètement normaux. J’ai trouvé très belle la conception de l’amour décrite ici et aussi l’hymne à la vie prôné par les personnages pour que, comme dit l’auteure,
elle ne soit faite de rien sinon de ce qui brûle.
Nombre de pages : 153
Temps mis pour le lire : 2h30
Note : 17/20
3 citations :
« Celui qui fait sien son destin - hostile et terrible
soit-il – celui-là est libre. »
« Mes pieds se poseront à nouveau sur la terre et mes pas
marqueront la glaise. »
« Cette immense mise en scène sacré et absurde dont
jouissent les dieux quand, entre deux rêves, ils laissent leur regard vaguer sur les mondes.
Il ne m’étonnerait pas que nous ne
soyons alors ces dieux. »
A
lire aussi les avis de Leiloona et d'Ys
qui m'apprend que l'auteure est morte d'un cancer foudroyant et a obtenu le Prix de la langue française pour ce roman.
Récit souvenirs à quatre voix, qui tente de répondre à cette question
cruciale : qui était vraiment Louki?
Mon avis perso :
Oui je sais le résumé est vraiment court mais c’est bien ça pourtant. Je ne sais
pas trop quoi rajouter. C’est le premier livre de Modiano que je lis donc je n’ai pas vraiment de point de comparaison. J’ai trouvé ça plutôt plaisant. L’ambiance m’a pas mal rappelé certains
films de la nouvelle vague. Mais rien d’extraordinaire non plus. J’ai reçu ce livre dans le cadre du Swap Paris par aBeille. Pour le coup
c’est bien la description de ce Paris d’antant qui m’a le plus intéressée. J’ai bien aimé cette idée des zones neutres dans la ville où tous les disparus se cachent. Et aussi la tentative de
noter tout les déplacements des clients du café pour essayer de fixer l’infixable dans ce monde où tous les personnages semblent être un peu perdus dans leur vie. Autrement, j’ai trouvé les
personnages un peu déprimants. On a un peu envie de les secoués et de les sortir de ce triste Paris. L’avantage de ce livre aussi c’est qu’il est court et facile à lire. J’ai égalment trouvé le
style du début du roman un peu lourd, avec des répétitions constantes des noms des personnes présentent dans le café. Mais peut-être que c’était l’impression que voulait donner l’auteur du
personnage de l’étudiant de l’Ecole des Mines. Je pense qu’il faudrait que je lise un autre livre de Modiano pour me faire une idée définitive. Mais j’ai comme l’impression qu’il se répète pas
mal… me trompe-je ? ;-)
Nombre de pages : 160
Temps mis pour le lire : 3 jours
Note : 13/20
Les 3 premières phrases :
Des deux entrées du café, elle
empruntait toujours la plus étroite, celle qu’on appelait la porte de l’ombre. Elle choisissait la même table au fond de la petite salle. Les premiers temps, elle ne parlait à personne, puis elle
a fait connaissance avec les habitués du Condé, dont la plupart avaient notre âge, je dirais entre dix-neuf et vingt-cinq ans.
Court résumé : Les plus grands meilleurs écrivains célèbres de tous les temps de la littérature française actuelle se mettent à
disparaître mystérieusement. Heureusement le nom moins célèbre, commissaire Adam Seberg est chargé de l’enquête.
Mon avis perso : Excellent ! Je le conseille vraiment à tous ceux que les auteurs de Best Sellers français comme Marc Lévy,
Christine Angot et autre BHL exaspèrent profondément. Pascal Fioretto qui est à l’origine nègre littéraire en profite pour se moquer habilement de ces têtes de gondoles de
supermarchés. Ce qui est d’autant plus appréciable c’est qu’il se moque sans jamais être méchant et c’est vraiment drôle. Je n’ai aucune idée de s’il a effectivement écrit pour les auteurs
qu’il parodie mais en tout cas c’est très bien fait. J’ai lu ce livre en une soirée, on ne s’ennuie pas un seul instant.
Nombre de pages : 212
Temps mis pour le lire : 3 heures
Note : 17/20
Les 3 premières phrases :
Barbès Vertigo
Denis-Henri Lévy
L’eau glacée sur mon visage finit
de me ramener à la réalité. Peu à peu, je vis se redessiner les contours de l’endroit où je me trouvais. Dans un coin sombre de la pièce, devant une étroite fenêtre, l’écran de mon ordinateur
portable luisait dans la pénombre jaune.
Court résumé : Clément Vauquer, que tout le monde considère comme l’idiot du village depuis toujours, est en danger et il le sait. Il vient d’apprendre par les journaux qu’il est soupçonné
de meurtre pour l’assassinat de 2 jeunes filles à Paris. Pris de panique et ne sachant que faire, il décide d’aller trouver sa bonne vieille Marthe qui l’a recueilli quand il était enfant.
Heureusement pour lui Marthe le croit et décide de prendre sa défense en demandant à son ami Louis, dit l’Allemand, de l’aider à prouver l’innocence de son petit. Louis n’est pas certain de
l’innocence de Clément mais comme il tient à Marthe, il décide de l’aider malgré tout en demandant à son tour l’aide des évangélistes de la baraque pourrie.
Mon avis perso : Si j’ai choisi ce livre c’est que j’ai lu dans le résumé que j’allais pouvoir retrouver les personnages de 3 historiens qui m’avaient bien plus dans Debout les
morts. Effectivement on les retrouve, mais ici c’est plutôt l’ex-flic Louis qui a la vedette et qui mène l’enquête. Marc est tout de même bien présent dans le rôle de son assistant principal
mais les autres sont presque relégués à des personnages secondaires. Mais bon passée cette première déception, l’intrigue n’est pas mal ficelée et j’ai retrouvé avec plaisir le style si
particulier de l’auteur. Autre petite déception j’ai trouvé trop facilement l’identité du tueur par déduction parce qu’il ne restait plus que ce personnage. Mais bon, c’était quand même une bonne
idée.
Nombre de pages : 285
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 15/20
Les 3 premières phrases :
Le tueur fait une seconde victime. Lire p.6.
Louis Kehlweiler jeta le journal du jour sur la table.
Court résumé: Dans ce livre, Jean-Louis Fournier nous raconte les anecdotes de son enfance concernant son père, médecin alcoolique, qui était
un super docteur mais bien malade quand même à cause de sa meilleure amie la bouteille au bistrot.
Mon avis perso : Magnifique petit livre raconté par l’auteur avec ses yeux d’enfant. Après avoir lu où on va papa ? J’ai eu envie de découvrir cette série de petites histoires dont il parlait dans son dernier livre.
Encore une fois il décrit admirablement bien les situations qu’il a vécues étant enfant avec un humour noir mêlé à une naïveté enfantine qui encore une fois laisse le lecteur rire
jaune…
Nombre de pages : 142
Temps mis pour le lire : 1h30
Note : 18/20
Les 3 premières phrases :
J’ai souvent demandé au petit Jésus que mon papa ne boive
plus et qu’il ne tue pas maman. J’en profitais aussi, quand c’était Noël, pour demander, en plus, un cadeau.
Je me souviens, une année, de lui
avoir demandé un revolver.
Court Résumé:
Philippe Claudel a été pendant 11 ans professeur de français en prison. 11 ans passés dans ce milieu fermé et secret à côtoyer les détenus, des gardiens, d'autres professeurs et autres personnels
de l’administration. Ce livre que l’on pourrait qualifier de témoignage n’est selon lui qu’un faux témoignage car il lui manque une chose importante pour être réel : il n’a jamais passé de
nuit en prison. Alors toutes ces heures, tous ce mois, toutes ces années passées derrière ces murs ne seraient qu’une illusion, que du temps passé auprès de personnes dont il n’a jamais vraiment
partager l’existence ?
Mon avis perso :
Très bien écrit (comme d’habitude avec cet auteur). C’est un livre court mais qui nous laisse entrevoir un peu la vie que mènent les « pensionnaires » de cette prison parisienne. Encore
aujourd’hui les injustices et les brimades persistent dans cet univers où seule la télévision et les trop rares et trop courtes visites de l’extérieur rappellent aux prisonnier la vie qui
continue sans eux de l’autre côté de ces hauts murs. Le froid constamment présent faute de système de chauffage correct. L’impossibilité de se concentrer sur des lectures leur rappelant trop leur
condition. Philippe Claudel, nous fait ainsi partager un peu de leur quotidien dans ce monde à part. Il s’attache à certains qui à l’extérieur, une fois sortis, ne veulent plus le reconnaitre
afin d’effacer comme ils le peuvent cet échec qu’ils espèrent momentanés dans leur vie. Ils s’attachent également à des tueurs, à des grands criminels, à des menteurs aussi et tente malgré tout
de leur enseigner un peu de son savoir. Un récit simple, sans fioritures et sans fausse-modestie.
Nombre de pages : 117
Temps mis pour le lire : 2 jours
Note : 16/20
Les 3 premières phrases : Sur le trottoir, la première fois où je suis sorti de la prison, je n'ai pas pu marcher immédiatement. Je suis
resté là, quelques minutes, immobile. Je me disais que, si je le voulais, je pouvais aller à gauche, ou bien à droite, ou encore tout droit, et que personne n'y trouverait rien à redire. Je me
disais aussi que, si je le voulais, je pourrais aller boire une bière, un Ricard ou encore un cappuccino dans n'importe quel bistrot, ou bien retrer chez moi et prendre une douche, deux
douches, trois douches, autant de douches qu'il me plairait.
Court résumé : Gocéné fait parti d’un convoi d’aborigènes de Nouvelles-Calédonie sélectionnés dans leur village pour participer à
l’Exposition Coloniale à Paris en 1931. En partant il fait le serment de veiller sur Minoé sa promise. On leur promet monts et merveilles mais la réalité se révèle bien vite toute autre. Ils sont
parqués comme des animaux, ils doivent vivre dans un village artificiel à moitié nus et pousser des cris d’animaux pour faire peur aux visiteurs. Et très vite une nouvelle sélection est opérée
car le directeur du zoo a fait un accord avec un cirque en Allemagne pour échanger des Kanak contre des crocodiles. Minoé fait partie du convoi mais pas Gocéné. Afin d’honorer sa promesse, il va
faire tout ce qui est en son pouvoir pour la libérer.
Mon avis perso : J’ai entendu parler de ce livre sur le blog d’Ys et ça intéressé parce que c’est un sujet dont on parle très peu. Les zoos humains ont pourtant été très présents même encore
au XXe siècle. Leur vocation première était selon les organisateurs de ces événement de créer un pont entre les peuples afin de découvrir et de comprendre les différentes civilisations qui
peuplent notre planète. Malheureusement la réalité ne tenait pas ces promesses et ces hommes se retrouvaient rabaissés plus bas que terre comme des bêtes de foire que l’on s’amuse à observer mais
que l’on ne considérera jamais comme des semblables. Ce livre m’a donc intéressé par ce sujet original mais du coup j’ai été un peu déçue que le sujet n’ait pas été plus approfondi. 108 pages
c’est assez court pour un tel thème. Certains événements sont donc décrits très rapidement, voire trop rapidement et les passages se déroulant à l’époque la plus récente nous laisse un peu sur
notre faim sans nous donner beaucoup d’éléments d’explications. Mais ce livre reste tout de même très intéressant pour une première approche sur le sujet.
Nombre de pages : 108
Temps mis pour le lire : 2 jours
Note : 15/20
Les 3 premières phrases :
En voiture la vitesse émousse les surprises, mais il y a bien longtemps que je n’ai plus la force de couvrir à pied les cinquante kilomètres qui séparent Poindimié de Tendo. Les sifflements du
vent sur la carrosserie, le ronronnement de la mécanique, effacent les cris des roussettes perchées au sommet des niaoulis. Je ferme les yeux pour me souvenir que là, juste après l’alignement des
pin colonnaires, il fallait quitter la piste de latérite, s’enfoncer dans la forêt et suivre les chemins coutumiers.
Court résumé : Jean-Louis Fournier a eu deux enfants handicapés ou plutôt « différents » comme il aime en parler à ceux qui ne
les connaissent pas. Dans le doute son interlocuteur pourrait croire qu’ils sont surdoués. Et non, ils ne sont pas surdoués ils sont juste différents : ils n’iront jamais à l’école, ils ne
sauront jamais lire, écrire ou compter jusqu’à 100, ils ne pourront pas partager avec leur père la beauté d’un opéra de Mozart, d’un tableau de Turner ou comprendre l’humour de Desproges.
Tout ce qu’ils apprennent ils l’oublient automatiquement. D’où la question répétée à l’infinie de Thomas : « où on va, papa ? » qui revient toutes les 10 minutes lors des
trajets en voitures bien que sont père lui ait déjà répondu. Et pourtant malgré ce quotidien plutôt lourd et difficile, Jean-Louis Fournier trouve toujours une occasion pour en rire et partager
des moment de bonheur inoubliables avec ses enfants qui le font rire et sourire pas toujours malgré eux.
Mon avis perso : Un témoignage exceptionnel à lire absolument! Jean-Louis Fournier parle extrêmement bien de ses enfants
avec le regard d’un père à la fois aimant et moqueur. Se présentant comme un père loin d'être modèle, il montre aussi ses faiblesses face à ces enfants qu'il ne comprend pas et qui ne le
comprennent pas. Il refuse d'être plaint et d'être regarder avec pitié. Au file des pages il se décrit comme un homme comme les autres qui a juste des enfants "hors norme" et qui agit comme il
peut afin de prendre avec humour les désarois de son quotidien.On retrouve cet humour tout au long du livre qui nous permet de rire de presque toutes les anecdotes qu’il
nous raconte, même les plus tragiques.Parfois au bord des larmes, on garde malgré tout le sourire aux lèvres.
Nombre de pages : 155
Temps mis pour le lire : 2 heures
Note : 18/20
Les 3 premières phrases : Cher Mathieu,
Cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j'ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin,
je les ai lus tous plusieurs fois.
Court Résumé: Sophia Siméonidis cantatrice renommée en son temps passe désormais une vie paisible et sans surprise dans une maison cossue d'une petite rue parisienne avec son mari devenu
complètement indifférent au fil du temps. Tellement indifférent qu'il ne s'intéresse absolument pas aux inquiétudes de sa femme lorsque celle-ci découvre du jour au lendemain un nouvel arbre planté
dans son jardin. Un arbre sorti de nulle part un matin. Devant ce désintéressement total, Sophia cherche de l'aide auprès de ses voisins un bande de trois trentenaires qui viennent d'emménager dans
la vieille baraque d'à côté. Les trois voisins (Mathias, Marc et Lucien) sont des personnages atypiques qui sont chercheur en histoire bien qu'aucune université ou éditeur ne leur demande de
compte. Bref comme ils disent ils sont dans la merde! Là habite également un homme plus âgé qui est l'oncle de Marc et ancien policier, "cassé" après une bavure. Deux mois après sa rencontre avec
les habitants de la baraque Sophia disparaît. On pense alors à une simple disparition avec un ancien amant. Mais dans ce cas que vient faire l'arbre mystère dans cette histoire????
Mon avis perso: C’est le premier livre de Fred Vargas que je finis. Non pas que je n’avais pas aimé le précédent que j’avais commencé, mais parce que je le lisais chez quelqu’un pendant les
vacances et j’ai dû abandonner le livre sur place en partant. Du coup j’étais très contente de pouvoir retrouver le style de l’auteur que je me rappelais avoir beaucoup apprécié. C’est simple,
frai, dynamique et on a toujours envie de savoir la suite ce qui est un excellent point pour un policier ! Les personnages sont très attachants et on est vraiment triste de les quitter en
refermant le livre. Cet univers me fait un peu penser à la série des Malaussène de Pennac qui reste un des mes coups de cœur de ces dernières années. J’attends donc avec impatience de pouvoir lire
autre des romans de Fred Vargas pour me replonger dans cet univers.
Nombre de pages: 283
Temps mis pour le lire: 4 jours
Note: 16/20
Les 3 premières phrases: - Pierre, il y a quelque chose qui déraille dans le jardin, dit Sophia.
Elle ouvrit la fenêtre et examina ce bout de terrain qu'elle connaissait herbe par herbe. Ce qu'elle y voyait lui faisait froid dans le dos.