Auteur : Claire Castillon
Court Résumé : C’est l’histoire de la Petite à travers les yeux de la narratrice. Ou bien c’est l’histoire de la narratrice à travers les yeux de la Petite. En nous racontant l’histoire de son enfance et de sa relation avec les différents membre de sa famille la narratrice essaye de comprendre, et de nous faire comprendre, ses relations avec les hommes qui traversent sa vie sans jamais réussir à la rendre heureuse car comme elle le dit elle-même : elle est une femme de sa famille, une femme qui « paye ».
Mon avis perso : C’est surtout une histoire un peu confuse. La narratrice, qui est aussi l’auteur, ne sait plus très bien où elle en est et du coup le lecteur peut se perdre aussi dans ce dédale de souvenirs, d’histoires actuelles et de fantasmes. Le sujet du livre semblait pourtant intéressant en lisant le résumé et certaines critiques. En effet, l’auteur tente de comprendre ses relations et le regard qu’elle porte sur les hommes dont elle tombe amoureuse en fonction de la vision des hommes qu’ont sa mère et sa grand-mère. Autrement dit, comment se transmet de génération en génération la faculté de toujours choisir la mauvaise personne à cause de ce que nos aïeuls nous ont enseigné consciemment ou inconsciemment. Mais malheureusement la démonstration de la narratrice n’est pas très convaincante. L’intention y est, mais le style est trop haché et l’absence de noms remplacés par des noms qui décrivent la place de gens dans la famille est parfois un peu lourde. La narratrice est un être dure, égoïste et égocentrique et qui le sait. Elle appelle également ses hommes par des surnoms très peu flatteur comme l’âne. On fini par les prendre en pitié du fait qu’ils ne se rendent pas compte de la froideur de cette femme surtout vis-à-vis d’eux. L’attitude des parents envers les grands-parents est aussi triste et affligeante. Le seul but de la mère est de se débarrasser du problème sans chercher à comprendre ce qui se passe. Un autre côté assez énervant de la narratrice est qu’elle « se la pète grave » ! « Oui je suis écrivain et j’ai des problèmes que vous n’avez pas et que vous ne pouvez comprendre ! ». Par moment elle était tellement exaspérante que je voulais juste qu’elle se taise…Un peu embêtant pour une narratrice ! Malgré tout je garde un bon souvenir de cette lecture et du style de l’auteure qui ne ressemble pas à ce que j’ai l’habitude de lire.
Nombre de pages : 230
Temps mis pour le lire : 4 jours
Note : 13/20
Les 3 premières phrases : La malédiction frappe encore. La vieille a été touchée, puis la mère et la sœur. C’est à mon tour de me soumettre au mauvais sort, logique.