Auteur : Charles Dickens
Court Résumé :
Charles Dickens nous raconte dans ce petit opus de plus de 1 000 pages les pérégrinations du jeune David Copperfield né orphelin de père et qui devra dès son plus jeune âge affronter une société puritaine et injuste en particulier en vers les plus faibles.
Mon avis perso :
Après 4 mois de lecture de ce monument de la littérature anglaise, me voilà enfin de retour sur ce blog.
On peut dire que Dickens a bien l’art et la manière de raconter les histoires car je doute que j’aurais pu tenir aussi longtemps avec un autre. Mais avec Dickens impossible de s’ennuyer. Dès que l’histoire fait mine de se ralentir c’est pour laisser place au moment le plus inattendu à un nouvel événement qui va faire à nouveau basculer l’histoire.
Jusqu’à présent je n’avais lu de Dickens que son célèbre Christmas Carol dont j’avais déjà beaucoup apprécié le style et la justesse des descriptions. Mais avec David Copperfield, il nous offre ici une preuve de sa maîtrise parfaite de la narration et des sujets qu’il traite. Même si les personnages peuvent paraître parfois un peu fantasques, les scènes décrites et les éléments sont tellement ancrés dans la réalité qu’il est impossible de ne pas croire une seule minute au récit.
Dickens l’avoue lui-même dans son introduction : il est triste de devoir quitter ses personnages après tant d’aventures. Il en est de même pour le lecteur. J’avoue que je me rappellerai longtemps de ces personnages décrits avec une telle précision que j’ai un peu l’impression de les avoir vraiment connus. Leurs histoires sont souvent bouleversantes et nous permettent de découvrir de l’intérieur toutes les strates de la société victorienne.
La fin est pourtant bien menée et ne laisse pas le lecteur sur sa faim. Dickens clôt en effet son histoire d’une manière assez originale nous permettant de dire une dernière fois au revoir à tous ses personnages.
Ce livre est un grand classique de la littérature anglaise à lire absolument.
Nombre de pages : 1 108
Temps mis pour le lire : 3 mois et demi
Note : 17/20
Les 3 premières phrases:
“Whether I shall turn out to be the hero of my own life, or whether that station will be held by anybody else, these pages must show. To begin my life with the beginning of my life, I record that I was born ( as I have been informed and believe) on a Friday, at twelve o’clock at night. It was remarked that the clock began to strike, and I began to cry, simultaneously.”