Auteur : Valeria Parrella
Court Résumé :
Maria est une femme de 42 ans indépendante qui donne des cours du soir en formation continue pour ceux qui avaient depuis longtemps abandonné l’école ou plutôt que l’école avait laissés en route.
Mais Maria, qui est tombée enceinte sans le prévoir, a accouché trop tôt d’une petite fille qui n’est pas encore tout à fait née. S’en suit une suite d’interrogations et d’incertitudes de cette nouvelle mère un peu perdue dans ce nouveau rôle qui n’est pas encore et ne sera peut-être jamais le sien.
Mon avis perso :
Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal en commençant cette lecture. Tout ça m’a semblé bien fouilli et embrouillé au début, avec des phrases qui donnent l’impression de tourner en rond pour finir par arriver là où on les attendait ou pas. Pendant les 50 premières pages j’ai souvent eu envie d’abandonner. Et puis finalement la « magie » a opéré quand même. J’ai fini par avoir envie de suivre le combat de cette femme à laquelle bizarrement je m’identifiais presque même si je n’ai aucun point commun avec ce personnage. Cette lecture est à l'image de ce que vit la protagoniste. On a envie qu’elle s’en sorte et que tout s’arrange pour elle. Je pense que c’est là la force de ce roman : nous perdre au départ pour nous amener à ressentir ce que Maria ressent et puis, mine de rien, petit à petit, nous donner cette envie de continuer cette lecture, malgré tout, car on a l’impression que plus la lecture avance, plus la réponse à nos attentes est proche.
Grâce à cette lecture j’ai également pu avoir un aperçu de la ville de Naples, de ses différents quartiers (en particuliers ceux contrôlés par la Camorra), de son histoire et de sa région que je ne connais pas du tout. Une autre idée de voyage en perspective...
Merci à Suzanne de Chez Les Filles ainsi qu’aux Editions du Seuil pour ce cadeau.
Lire aussi l'avis de Kathel.
Nombre de pages : 154
Temps mis pour le lire : 2 jours
Note : 14/20
Les 3 premières phrases :
J’ai essayé. Tous les jours en prenant le métro pour l’hôpital, j’ai essayé de lire de la philo. Les premiers temps, ça marchait, parce que je ne pouvais compter que sur ma tête.