Auteur : Zoyâ Pirzâd
Court Résumé :
Edmond est arménien mais a toujours vécu en Iran avec sa famille. Il partage avec nous trois fêtes de Pâques qui ont marqué sa vie. Lors de ces fêtes, il se remémore également d’autres moments marquants de sa vie et de celle de sa famille.
Mon avis perso :
Je n’avais pas vraiment prévu de lire ce livre, mais cela m’a permis de prendre une petite pause après le long récit de Karen Blixen. Je l’ai d’ailleurs choisi au hasard pour son format et parce que je ne connaissais rien de l’auteure ni du sujet traité.
En lisant ce livre j’ai souvent pensé à Persépolis et à l’univers de Marjane Satrapi. Mais ce qui m’a frappé, du coup, c’est le contraste entre les deux univers décrits. Alors que dans Persépolis, on suit des personnages opprimés et persécutés par la guerre, on a dans Un jour de Pâques une impression de paix permanente. C’est aussi cela qui est un peu déroutant dans ce récit, c’est qu’on ne sait pas très bien du coup où il se situe.
Un autre point intéressant dans cette histoire est d’avoir le point de vue d’une population minoritaire en Iran qui pourtant à travers ce récit donne l’impression d’être aux commandes du pays. Ici les proportions s’inversent et ce sont les employés musulmans qui sont presque rejetés dans ce monde chrétien.
Par contre, je n’ai pas été vraiment touchée par le style de l’auteure. Peut-être est-ce dû à la traduction. En tous cas, j’ai mis un peu de temps à rentrer dans son univers. Du coup cela ne me donne pas vraiment envie de découvrir le reste de son œuvre.
Nombre de pages : 128
Temps mis pour le lire : 4 jours
Note : 13/20
Les 3 premières phrases :
La maison de mon enfance était mitoyenne avec l’église et l’école.
La cour, comme dans toutes les maisons des petites villes côtières, était remplie d’orangers sauvages. Un massif bordait la véranda du rez-de-chaussée.