Auteur : Arto Paasilinna
Court Résumé :
L’inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité Nationale finlandaise pour enquêter sur les activités louches de la coopération agricole de l’Etang aux Rennes dans l’ouest de la Laponie. Dès le début de son enquête, l’inspecteur, bien que toujours sur ses gardes, tombe rapidement amoureux du domaine et de ses curieux habitants. Ils s’en suit des aventures complètement rocambolesque dans un paysage rude et parmi des personnages hauts en couleurs.
Mon avis perso :
Et oui je sais bien qu’on ne m’y attendait plus mais me voilà de retour sur mon blog avec un nouveau livre que je n’avais pas annoncé.
Si j’ai choisi ce livre c’est à la fois pour son auteur, mais aussi et surtout pour sa couverture et son titre qui m’ont plus qu’intriguée : un titre improbable et une photo ridicule ne pouvaient qu’attirer mon attention.
Il y plus de 10 ans maintenant, j’avais découvert Arto Paasilina avec le Lièvre de Vatanen. Une histoire complètement invraisemblable au milieu de la Laponie et j’avais beaucoup apprécié le dépaysement. Question dépaysement, là aussi dans Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison, on est servis… Mais pas forcément pour le meilleur… Les paysages et le climat donnent plus envie de rester bien tranquille chez soi sous la couette que de s’aventurer dans les régions hostiles du grand Nord.
En ce qui concerne l’histoire, j’avoue que mes attentes peut-être trop importantes ont été un peu déçues. J’ai trouvé ça très long. J’avais l’impression que ces péripéties en cascades ne s’arrêteraient jamais. Cela m’a donné l’impression bizarre que l’auteur inventait vraiment son histoire au fur et à mesure et qu’à chaque fois il fallait trouver quelque chose de nouveau d’atteindre nombre de pages exigé par son éditeur.
Les idées et les personnages sont abondants, trop parfois. Je me suis rapidement lassée de l’énumération des différentes sortes de plantes et champignons présents dans l’exploitation, ainsi que des noms compliqué toujours précédés des fonctions des personnages. L’histoire très originale et sans queue ni tête a également finit par m’agacée. Sans doute, trop d’original nuit-il à l’original…
En plus, j’ai eu la malchance de tomber sur une édition mal reliée de ce livre, où il manquait 30 page et ou une centaine de pages était répétée deux fois. Mais ce passage manquant ne m’a pas vraiment gênée pour suivre la suite de cette histoire toujours un peu décousue de toutes façons.
Nombre de pages : 376
Temps mis pour le lire : 1 mois
Note : 11/20
Les 3 premières phrases :
Belle bâtisse ! L’inspecteur principal de la Sécurité nationale finlandaise Jalmari Jyllänketo laissa courir son regard sur le fier kolkhoze de l’Etang aux Rennes, construit dans les années cinquante dans le canton lapon de Turtola. Le bâtiment principal, haut de deux étages, long de trente mètres et large de quinze, était peint en rouge comme toute Maison du Prolétariat.