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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 13:57

Auteur : Shan Sa


Court résumé : Ayamei est une des leaders du mouvement étudiant chinois qui ont provoqués les émeutes à Pékin contre le gouvernement. Elle doit fuir afin de ne pas subir les représailles de l’armée qui la recherche. De son côté Zhao lieutenant de l’armée chinoise a été choisi pour diriger les recherches.


Mon avis perso : J’ai lu ce livre car La joueuse de go du même auteur m’avait beaucoup plus et j’avais du coup envie de découvrir ce qu’elle avait écrit d’autre. Porte de la Paix céleste a reçu la bourse Goncourt du premier roman. Et quand on a lu la joueuse de go, il donne l’impression d’être une première ébauche, un essai pour le suivant. Du coup même si le style de l’auteur me plait toujours autant par ses tournures poétiques et lyriques, j’étais un peu déçu par l’histoire dans laquelle on retrouvait pas mal d’éléments de la joueuse de go mais sans pour autant atteindre le même niveau dans la narration et dans le scénario. Mais cela reste tout de même un très beau petit livre agréable à lire et qui nous plonge encore une fois dans ce monde de la Chine à la fois fermé et épris de liberté.


Nombre de pages : 147


Temps mis pour le lire : 3 jours


Note : 16/20


Les 3 premières phrases : Pékin, minuit, ciel pure et croissant de lune. L’armée avait ouvert une brèche dans le dispositif qui encerclait la place de la Paix céleste. Des milliers d’étudiants, escortés par des soldats, affluaient lentement vers l’avenue de la Longue Paix.
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 15:49

Auteur : Shan Sa


Court résumé : Nous sommes au milieu des années 30 dans une Mandchourie, officiellement gouvernée par l’empereur de Chine mais en réalité occupée par l’armée japonaise. Dans une petite ville, Place des Mille Vents, les joueurs de go se disputent des victoires en élaborant les stratégies les plus ingénieuses. Parmi eux, une jeune fille qui semble être le seul joueur féminin est aussi l’un des plus talentueux. La vraie guerre l’importe peu. Pour elle, seules comptent les batailles gagnées sur le damier. La deuxième voix de ce récit est un officier japonais. Héritier de la culture samouraï, son plus grand bonheur serait le seppuku (suicide pour la patrie). Il arrive en Mandchourie avec l’armée japonaise afin de mettre fin aux mutineries des rebelles chinois. Plus son voyage en terre chinoise avance, plus ce qu’il voit semble renforcer ses convictions de départ : la Chine est une civilisation sur le déclin, seul le Japon peut lui apporter la lumière. Mais sa rencontre sur la Place des Mille Vents avec une chinoise peu ordinaire va remettre cette assurance en question.


Mon avis perso : J’ai beaucoup aimé cette histoire. Tellement, que je l’ai lue quasiment d’un seul trait. Depuis longtemps ce titre m’avait intriguée parce que je ne connaissais rien au jeu de go et à cette période de l’Histoire en Chine. Les sentiments des personnages sont extrêmement bien décrits grâce à une écriture à la fois simple et poétique. Les phrases employées par l’auteur sont en général courtes et précises, mais ont également un côté lyrique qui nous transporte dans l’univers de la Mandchourie des années 30. Ce qu’il y a de touchant aussi c’est que, finalement, bien qu’on connaissent les sentiments les plus intimes des deux protagonistes, on ne découvre le nom de la jeune fille qu’à la toute dernière page du livre et l’officier japonais reste à jamais pour elle, et pour le lecteur, l’ « Inconnu ». Une très belle histoire où se mêlent des combats pour l’amour, l’honneur et la liberté.


Nombre de pages : 343


Temps mis pour le lire : 7 heures


Note : 16/20


Les 3 premières phrases : Place des Mille Vents, les joueurs couverts de givres sont pareils aux bonshommes de neige. Une vapeur blanche s’échappe des nez et des bouches. Des aiguilles de glace, poussées sous le rebord de leurs toques, pointent vers la terre.

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