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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 10:50

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Jeudi dernier je suis allée faire un tour au Musée d’Orsay. Mon but principal était d’aller voir l’exposition Ballade d’amour et de mort qui présentait les liens qui unissaient la nature aux photographes, aux peintres et aux différents artistes appartenant au mouvement du préraphaélisme.

 

Comme il est très compliqué de rentrer au musée d’Orsay sans passer par une file d’attente interminable d’une heure et demie, j’en ai profité pour réserver une place pour l’exposition temporaire sur Manet.

Alors qu’ai-je pensé de ces expositions ?


 

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Tout d’abord en ce qui concerne l’exposition Manet. Je ne m’attendais pas à quelque chose de transcendant et en effet ce ne fut pas le cas. Mais j’ai tout de même été contente de voir en vrai ses tableaux les plus connus que je n’avais jusque là vus qu’en reproductions. J’ai découvert aussi son travail autour des fêtes bourgeoises parisiennes avec des thèmes comme les courses de Longchamp qui m’ont rappelé les tableaux des Frères Dufy. J’ai bien aimé également ses dessins au pastel en particulier le portrait d’Irma Brunner dont malheureusement aucune reproduction que j’ai vue jusqu'à présent ne peut égaler l’original.

 

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Et bien sûr comme je m’y attendais il y avait foule à cette exposition.

 

Passons maintenant à Ballade d’amour et de mort qui m’intéressait tout particulièrement. Depuis quelques années, je m’intéresse beaucoup au mouvement préraphaélite et j’espérais pouvoir voir enfin exposition fournie et détaillée avec les grandes œuvres célèbres des artistes appartenant à ce mouvement.

 

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J’ai été bien déçue. Je ne dirai pas pour autant que l’exposition était inintéressante, au contraire. Mais elle n’a pas du tout été à la hauteur de mes attentes (qui étaient peut-être un peu trop élevées je vous l’accorde). J’ai appris quelques éléments nouveaux et j’ai pu admirer les œuvres d’artistes que j’apprécie tout particulièrement mais je suis vraiment restée sur ma faim. Le fait que l’exposition se trouve dans des salles très peu éclairée a aussi beaucoup contribué à créer une atmosphère oppressante qui est vite devenue difficile à supporter.

 

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Par ailleurs, j’ai souvent été horripilée par deux surveillantes du musée qui n’arrêtait pas de parler fort. Une personne leur a d’ailleurs fait une réflexion polie, auxquelles les deux pipelettes se sont empressée de répondre de manière très désagréable qu’elles avaient bien le droit de discuter et que si cette personne n’était pas contente, elle n’avait qu’à quitter les lieux.  Attitude très décevante pour des personnes travaillant pour un musée aussi réputé…

 

J’aurais bien aimé aussi pouvoir voir l’exposition sur Mahler dont j’apprécie beaucoup l’affiche, mais malheureusement, le temps m’a manqué.

 

 

 

 

 

 

Pour la petite histoire, cette photo a été prise par Lewis Carroll et la petite fille est celle qui lui a inspiré l'histoire d'Alice.

 

L'exposition Une ballade d'amour et de mort est désormais terminée, mais si le coeur vous en dit, vous pouvez aller voir jusqu'au 3 juillet 2011 l'exposition Manet au Musée d'Orsay.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 16:54

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Il y a quelques semaines déjà, j’ai été voir cette très belle exposition dont j’entends pourtant très peu parler. Peut-être que ces frères peintres sont moins connus du grand public que d’autres artistes auxquels sont consacré d’autres expositions très médiatisées en ce moment, mais ils gagneraient vraiment à être plus connus.

 

Je connais les tableaux de Raoul Dufy depuis le lycée quand j’avais dû choisir et commenter un tableau. J’avais choisi Acrobates sur cheval de cirque. Découvert par hasard dans un livre d’art, ce tableau m’avait tout de suite plu. Très différents du style de tableaux que j’avais l’habitude de voir jusque là (majoritairement des tableaux impressionnistes ou plus classiques). J’ai aimé les couleurs, le thème et l’impression de mouvement et de vitesse qui s’en dégageait.

 

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Par la suite je me suis amusée à essayé de reconnaître les tableaux de l’artiste quand j’en rencontrai un par hasard dans un musée ou dans un livre. Son œuvre dont j’ai le plus souvent entendu parler était la fresque qu’il avait réalisée pour célébrer les découvertes scientifiques en général  et l’électricité en particulier : La fée électricité.

 

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Mais, mis à part ces quelques éléments, je ne connaissais pas grand-chose de la vie de ce peintre. J’ai donc été très surprise d’apprendre qu’il avait un frère peintre lui aussi qui avait un style très proche du sien.  Cette exposition est donc extrêmement intéressante pour pouvoir comparer l’évolution des œuvres des deux frères et en apprendre plus sur leurs relations. En effet, si Raoul a encore plus accru sa notoriété grâce à la fresque gigantesque La fée électricité et doit bien le succès de cette réalisation à son petit frère Jean qui a effectué au préalable tout un travail de recherches historiques et les esquisses préparatoires ensables. Mais Raoul n’a jamais mentionné le travail de son frère et a donc profité seul des éloges que lui a valus cette œuvre.

 

Cette attitude déçoit beaucoup Jean et brouille à jamais les deux frères. Cependant comme le souligne à juste titre cette exposition, leurs œuvres n’ont jamais été aussi ressemblantes qu’à partir de cette époque. Leurs thèmes de prédilection sont aussi très similaires : Paris, Nice, les bateaux, le cirque, la musique, les courses de chevaux. Chacun reproduit un même quotidien mais dans des perspectives et sous des angles totalement différents.

 

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Quand on visite cette exposition on peut s’amuser à reconnaître quel tableau a été peint par quel artiste. Alors que je ne connaissais jusque là que les tableaux de Raoul, ceux de Jean m’ont beaucoup plus marqués par leurs couleurs  bien plus vives et la manière différente dont il a choisi d’aborder les mêmes sujets que son frère. Lorsqu’on les voit à côté, les couleurs des tableau de Raoul paraissent un peu fades voire délavées et moins travaillées. Cependant, les œuvres de ces deux peintres ont chacune des qualités particulières qui font qu’on a quand même du mal à savoir quel peintre on apprécie le plus. J’ai changé d’avis plusieurs fois tout au long des tableaux pour savoir quel artiste je préférais.

 

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L’œuvre des frères Dufy étant plus qu’abondante, il était impossible de présenter une vision exhaustive des tableaux réalisés. Mais ceux présents dans cette exposition sont très représentatifs des œuvres des deux frères et nous offrent un bon résumé de l’ensemble de leurs travaux.

 

 

Cette exposition m’a également permis de découvrir le beau Musée Marmottan Monet qui contient aussi quelques œuvres impressionnistes majeures, en particulier Impression soleil levant et Londres, le Parlement. Trouée de soleil dans le brouillard qui sont très impressionnants. Mais à regarder de loin en particulier pour le second.

 


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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:39

 

caillbotteaffiche

 

Ma lecture actuelle avançant à la vitesse de pointe d’un escargot en plein hiver,  je continue dans la série des expositions à voir en ce moment à Paris.  Vous avez jusqu’au 11 juillet (donc un peu plus de temps que pour les deux expositions précédentes) pour aller voir et entrer dans l’intimité des frères Caillebotte au Musée Jacquemart-André.

 

gustave_caillebotte_.jpgMartial (le photographe) et Gustave (le peintre), ont grandit et vécu à Paris une grande partie de leur vie. Il vienne d’une famille bourgeoise qui vit au rythme des saisons de la vie parisienne et de ses alentour. Si Gustave se consacre principalement à la peinture, Martial semble hésiter entre de nombreux arts et centres d’intérêts et finit par beaucoup s’intéresser à la photographie.

 

Ayant toujours vécu ensemble, ils partagent donc tout deux le même quotidien qu’il représente de manière différentes l’un à travers la peinture, l’autre la photographie. Si Gustave montre un réel talent pour la peinture dès ses premières œuvres avec un style propre et une utilisation inhabituelle des perspectives et des couleurs avec une préférence pour les couleurs froides bleu et violet agrémentés de rouge éclatant, j’ai trouvé que les premier travaux photographiques de Martial était bien ceux d’un amateur. Mais au fur est à mesure des photos, la technique semble évoluer tout comme les sujets photographiés. En effet, Martial et  Gustave après s’être intéressés à la nature, en viennent à prendre comme sujet de prédilection, le yachting et les progrès techniques. Ils deviennent ainsi des témoins de leur temps en martial-caillebotte2-jpg.jpgcaptant sur le vif les innovations et les matériaux techniques comme le chemin de fer, ou les croisillons de certains ponts en fer qui deviennent courants à cette époque.

 

Il est également à noter l’atmosphère très étrange, et presque morbide dans laquelle ont évolué ces deux frères. En effet, suite à une succession de drames familiaux, ils se sont bien vite retrouvés presque seuls au monde. Gustave qui restera célibataire en sera d’autant plus marqué.

 

Passionnés d’art, les Caillebotte sont aussi de grands collectionneurs et n’hésitent pas à investir des sommes colossales dans les œuvres de leurs contemporains impressionnistes comme Monet qui est encore loin d’être connu ou en tous cas reconnu à l’époque.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 13:54

 

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Encore une expo qui se termine très bientôt mais qu’il faut vraiment aller voir si on en a l’occasion. David Goldblatt est un photographe sud-africain qui sa vie durant n’a photographié que Johannesburg et ses environs. On pourrait croire le sujet un peu restreint, mais il n’en est rien. Cette ville en évolution constante et soumise aux conflits incessants entre ses différentes populations qui l’habitent, n’a cessé de donné de la matière nouvelle au photographe. Son œuvre est aussi bien le travail d’un artiste que celui d’un historien.

 

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Cette courte exposition se divise en deux parties. La première est constituée d’une série de clichés pris pendant l’apartheid entre 1950 et 1990. On y découvre le quotidien des habitants de la ville et les inégalités sociales qui ne font qu’accroître aux longs des années. Puis, dans une seconde partie, David Goldblatt nous présente des travaux plus récents. Afin de tenter de comprendre d’où vient la violence à laquelle il est confronté quotidiennement, il a décidé de demander d’anciens prisonniers de revenir sur les lieux de leurs crimes ou de leur arrestation. En dessous de chaque photo, on peut découvrir l’histoire de chacun. Ces histoires nous confrontent à la réalité quotidienne à laquelle doivent faire face les plus démunis et les plus perdus des johannesbourgeois.

 

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Une expo à aller voir de toutes urgence à  la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris. A noter que les nocturnes sont gratuites le mercredi soir à partir de 18h30.

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 12:13

SciencesetCuriositesIl vous reste encore 5 jours pour aller voir cette exposition unique et un peu hors du commun au Château de Versailles.

 

On y apprend comment les rois de Louis XIV à Louis XVI se sont intéressé et ont valorisé les sciences et ont ainsi donné lieu à bon nombre d’académies et d’inventions en tous genres. On voit ainsi apparaître chez les souverains un intérêt croissant pour les sciences de la vie, la chirurgie, mais aussi les découvertes géographiques, zoologiques et des curiosités comme les automates, la montgolfière ou encore l’électricité et ce qu’on appelle encore là l’époque le « magnétisme » mais qui deviendra plus tard l’hypnose.

 

L’audio-guide est très bien fait et gratuit. Il permet d’avoir des informations plus complètes sur certains éléments de l’exposition. Ce qui m’a le plus marqué fut, en particulier, le passage sur les évolutions dans la médecine et la chirurgie, où l’on apprend que suite à l’opération d’une fistule anale que subit Louis XIV (sans anesthésie !), la mode s’est développée chez les nobles de l’époque de se faire opérer de la même chose bien qu’ils ne souffrent d’aucun des symptômes… Je vous épargne ici les détails sur les instruments chirurgicaux présentés dans la vitrine ! On y découvre aussi les prémices de l’enseignement de la gynécologie chez les sages-femmes avec la création de mannequins de toiles permettant de reconstituer l’environnement du fœtus avant la naissance. L’intérêt pour les voyages, la zoologie et l’étude des plantes et de la terre occupent aussi une grande place dans l’exposition. Tous ces intérêts pour les sciences avaient avant tout une fin pratique. Comme l’étude de la géologie et du relief géographique lors de la construction du Château de Versailles. Cependant avec Louis XVI, les inventions scientifiques deviennent plus des curiosités sans nécessairement d’utilisation immédiatement pratique, comme la montgolfière, la machine à fabriquer du vide ou les automates qui se révéleront être des étapes importantes dans les innovations scientifiques futures.


mogolfiere

Le seul bémol que je pourrais trouver à cette exposition est que la vente des billets est très mal organisée sur  place. Evidemment j’aurais dû y penser plus tôt et prendre mes billets sur Internet, mais bon… L’exposition faisant partie de la visite du Château de Versailles, on est obligé de faire la queue avec les autres visiteurs qui sont intéressés par le reste du château. Du coup, 1h30 de queue au total avant d’accéder à l’exposition! Et oui, il fallait vraiment être motivé ! Autre problème, les touristes uniquement intéressés par le château semblent errer, un peu perdus dans cette exposition sans traduction anglaise, et ont la fâcheuse tendance à se placer devant les textes explicatifs en parlant très fort. Donc, c’est parfois un peu difficile de se concentrer. Heureusement l’audio-guide est là !

 

Pour finir, je suis passée (au pas de course !) voir l’exposition sur les trônes qui était répartie dans les salles du premier étage du château. J’ai eu du mal à y trouver un intérêt quelconque, mais ceci était sans doute dû aux conditions dans lesquelles j’effectuais ma visite : à peine une heure avant la fermeture du château en essayant de me frayer un passage parmi les hordes touristes de toutes les nationalités qui eux aussi voulaiten « tout » voir avant la fermeture !

 

En dépit de ces derniers points un peu moins agréables, je conseille fortement l’exposition Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles qui vaut vraiment le détour. Alors, si vous avez le temps et l’occasion d’y aller cette semaine : foncez-y !

 

versailles-chateau-statue

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 12:18

Expo-portrait-ecrivain.jpgJusqu’au 20 février 2011 se trouve à la Maison de Victor Hugo à Paris Place des Voges une exposition que je vous recommande fortement. Je l’ai découverte grâce à un article à ce sujet publié par Aifelle sur son blog.


C’est vraiment une exposition magnifique qui regroupe 3 différentes collections qui se complètent parfaitement (la Maison de Victor Hugo, Collection Roger-Viollet et la Maison Européenne de la photographie).


Le choix du lieu n’est pas anodin puisque comme je l’ai découvert grâce à cette Hugoexposition, Victor Hugo avait développé une vraie passion pour la photographie. Il fut avec ses fils un précurseur dans la reconnaissance de cet art et lui accordant énormément d’importance et de temps. Il fut très lié à de nombreux photographes célèbres, en particulier Nadar qui vint faire de nombreuses séances photos dans sa maison de Guernsey.


Au fil des portraits on suit l’évolution des différentes techniques photographiques du milieu du XIXe à nos jours. On constate entre autre que les retouches photos étaient déjà une pratique habituelle à l’époque. Ainsi de nombreux photographes passaient plus de temps à effacer les défauts de leurs modèles afin de les sublimés qu’à les prendre en photo. Ce procédé est d’ailleurs très frappant sur les photos de Laure Albin-Guillot qui arrive à conférer à ses modèles une éternelle jeunesse même à ceux ayant largement dépassé la cinquantaine. Le papier utilisé joue aussi beaucoup sur l’aspect final et la lumière dégagée par la photo qui permet de sublimer le modèle.

 

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1435050 3 093c julia-margaret-cameronUne autre portraitiste qui m’a marquée fut Julia Margaret Cameron qui  photographie sa nièce Julia Jackson, future mère de Virginia Woolf. Julia Jackson servit également de modèle à de nombreux peintres préraphaélites. De la même manière que ces peintres qui prennent pour sujets des scènes inspirées des textes de l’antiquité, Julia Margaret Cameron photographie sa nièce en s’inspirant et en inspirant à son tour la littérature de son époque, par exemple des poèmes des Tennyson. On retrouve également de manière frappante dans ses photos ce flou et cette féminité à la fois douce et tourmentée qui se dégageaient des toiles préraphaélites.


 

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L’exposition se continue ensuite par des auteurs plus modernes et tout comme les techniques photographiques  employées. Il est aussi très intéressant de comparer les différents styles des photographes qui photographient un même auteur mais à des époques et/où d’une manière radicalement différentes. Comme les portraits de  Colette qui est représentée tantôt mutine, tantôt en vieille dame tranquille à son bureau.


Après d’autres photographies des auteurs de la beat generation, comme Jack Kerouac, et des photographies plus engagées, on retourne dans une dernière salle à Victor Hugo qui se fait photographier même sur son lit de mort. Le reste de la salle permet également d’avoir une réflexion sur ce qui confère à un lieu une présence éternelle, ce qui fait qu’une maison d’un écrivain est vraiment habitée par cette présence même après sa disparition.

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Cette visite m’a aussi permis de découvrir, par la même occasion, la Maison de Victor Hugo. Un très belle exposition à voir de toute urgence !

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 15:42

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Dans la série les expos à Paris je continue avec une expo qui est nettement plus médiatisée que la précédente et pour cause: il s'agit de tableaux d'Edvard Munch issus de collections privées qui n'ont pour la plupart jamais été montrés au grand public ou en tous cas pas depuis longtemps.


Je ne connaissais rien à cet artiste à part justement ce cri qui est volontairement absent de cette exposition. L’organisateur explique ce choix par une volonté de montrer un autre visage de Munch (le vrai ?) qui est le plus souvent éclipsé par le chef d’œuvre.


J’ai trouvé cette exposition extrêmement bien faite car elle permet au néophyte (comme moi) de découvrir Munch à travers sa vie qui est ensuite reflétée dans ses œuvres. On apprend ainsi d’où proviennent certains thèmes récurrents comme la mort, les femmes, les enfants, le diable ou différentes angoisses qui hantent beaucoup de ses tableaux.


C’est un artiste exceptionnel qui a su s’affranchir très jeune, et avant beaucoup d’autres, des conventions et des contraintes artistiques de son temps.


A must-see !!!!

 

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A la Pinacothèque de Paris, du 19 Février au 18 Juillet 2010.

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 16:32

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Ce weekend une amie m'a proposé d'aller visiter l'exposition "Horizons" du Néerlandais Jan Dibbets. Je n'en avais jamais entendu parler et je n'avais même pas repéré les nombreuses affiches dans le métro.


J'ai été très agréablement surprise par cette exposition et cela me donne très envie de découvrir le reste de l'oeuvre de l'artiste.


Les "Horizons" désignent, en fait, à la fois les "vieux" (réalisés dans les années 70) et les "nouveaux" (des années 2000) horizons que l'artiste a pris en photos inlassablement afin de constituer plusieurs séries de collages qui finissent par créer de nouvelles formes et un nouveau "concept" d'horizon. Il est d'ailleurs très souvent associé à l'art conceptuel.


J'ai trouvé l'idée de ce travail sur l'horizon extrêmement intéressante. Ce sont toujours les mêmes paysages qu'il photographie mais chaque fois sous un angle nouveau et dans une perspective différente. J'ai été assez impressionnée par la patience dont Jan Dibbets a dû faire preuve pour obtenir des figures géométriques si parfaites aux angles souvent arrondis alors que son point de départ n'était qu'une simple ligne droite.


Une très belle expo, pleine de fraicheur :-)




cometedibbets.jpg


Du 19 février au 2 mai 2010 au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris

Du mardi au dimanche de 10h à 18h.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 13:11


Si par le plus grand des hasards vous êtes de passage à Londres cet été, je vous conseille d'aller voir l'exposition consacrée à John William Waterhouse (1849-1917) à la Royal Academy of Art qui se trouve sur Piccadilly du 27 juin au 13 Septembre 2009.  Je ne connaissais que très vaguement ce peintre quand j'y suis allée le weekend dernier et je suis à présent fan de lui ;-)



J'aime beaucoup la manière dont il peint les femmes tout en force et subtilité à la fois. Pour son style, qui appartient au Préraphaélisme, il a été très influencé, entre autres, par le style de John Everett Millais dont l'œuvre la plus connue est sûrement Ophélia:




Pour ses tableaux il s'est beaucoup inspiré des scènes de l'antiquité en particulier de l’œuvre d’Homère avec L’Iliade et l’Odyssée.

 

John William Waterhouse, Circe Offering the Cup to Ulysses, 1891. Oil on canvas, 149 x 92 cm


Si vous n’avez pas la possibilité de vous rendre à Londres, vous pouvez trouver en vente le catalogue de l’exposition ici. C’est vrai que c’est un peu cher mais ça vaut vraiment le détour.


 


















Je n’ai malheureusement pas pu trouver de photos qui représentent les couleurs telles qu’on peut les voir réellement sur les tableaux. Les images ont l’air bien fades ici, mais les tableaux sont réalité très impressionnants.


 

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 11:40
Le weekend dernier je suis allée voir l'exposition de Rothko à la Tate Modern de Londres. Ca m'a bien plu, bien qu'au niveau du prix c'était un peu l'arnaque: £12.50 quand on est pas étudiant pour voir une vingtaine de tableaux c'est un peu cher. Mais bon c'est vrai que maintenant je suis habituée à tous les musées gratuits en Angleterre donc forcément quand je dois payer ça fait bizarre ;-) Cette exposition porte sur les travaux de Rothko pendant 20 ans sur les séries. De nombreux tableaux étaient à l'origne destinés au restaurant The Four Seasons à New-York. Mais le peintre en a décidé autrement estimant que ce restaurant n'était pas le lieu approprié pour mettre en valeur ses oeuvres.

La signification des toiles n'était pas vraiment expliquée mais du coup avec l'amie avec qui je visitais l'exposition on en a tiré nos conclusions personnelles. Il s'agirait du contraste entre l'intérieur et l'extérieur. La lumière qui vient d'une fenêtre et qui se dissipe dans la pénombre de la pièce. Une autre série concernait plutôt l'idée d'horizon lointain... Bref quelques suppositions qui n'ont peut-être rien à voir avec la vision du peintre. D'ailleurs si vous avez plus d'information à ce sujet ça m'intéresse :-)

En attendant si ça vous dit c'est du 26 Septembre 2008 au 1er Février 2009 à la Tate Modern à Londres.

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