Auteur : Karen Blixen
Court Résumé :
C’est l’hiver et c’est aussi le moment de l’année où toutes les familles nobles du Danemark se retrouvent à Copenhague pour une grande saison de mondanité où les femmes prennent le pouvoir en ouvrant leurs salons aux intellectuels et aux gens de haut rang. C’est dans ce contexte que vont évoluer nos deux protagonistes Ib et Adélaïde dont l’amour est impossible.
Mon avis perso :
En attendant Le journal d’Anne Frank, voici un petit livre qui est en fait un conte extrait du recueil Nouveau Contes d’hiver que j’espère pouvoir lire bientôt. Ce conte m’a en effet donné envie de prolonger ma lecture.
Contrairement à La ferme africaine, cette histoire n’a rien d’autobiographique pour l’auteure à part le lieu et le milieu dans lesquels elle se situe. J’ai pris plaisir à retrouver la plume de l’auteure que j’avais bien appréciée précédemment. Ici la traduction française est faite à partir de l’anglais et non plus du danois, mais le charme reste et le style est toujours plus ou moins le même bien que certaines phrases me paraissaient un peu mal tournées (sans doute encore un problème de traduction).
C’est une très belle histoire d’amour qui nous est présentée presque digne des tragédies antiques. Il y est très souvent question d’honneur, une question qui semble aujourd’hui complètement dépassée mais qui est pourtant le point central du récit.
Un joli conte tragique qui me donne bien envie de découvrir le reste du recueil.
Nombre de pages : 132
Temps mis pour le lire : 4 jours
Note : 16/20
La première phrase :
La saison d’hiver à Copenhague, à l’époque de cette histoire, pendant l’année 1870, s’ouvrit avec les grandes cérémonies de la Cour pour le Nouvel An et se termina le 8 avril, avec la célébration de l’anniversaire du roi Christian IX.