Auteur : Jean-Sébastien Blanck avec des illustrations de José Ignacio Fernandez
Court résumé :
Très courte nouvelle qui nous relate les débuts des tests des chambres à gaz par les nazis sur les malades mentaux.
Mon avis perso :
Extrêmement intéressant mais BEAUCOUP TROP COURT !!!! On reste vraiment sur sa faim lorsqu’au bout d’un quart d’heure à peine on referme le livre… Le sujet est pourtant assez original, surtout dans la manière de le traiter. On suit d’abord de l’intérieur ce que ces gens ont vécu en suivant un narrateur qui vient de se faire interner. Puis le point de vue de la narration change et on se retrouve à suivre les pensée d’un officier nazi. Il est vrai que, comme le dit la présentation, on en vient à douter duquel est le plus humain et le plus fou des deux.
Ce court récit m’a pas mal rappelé par son thème et son atmosphère, l’histoire du film Shutter Island que j’ai vu il y a quelques mois. Les illustrations y sont aussi pour beaucoup. Les montages photographiques réalisés par José Ignacio Fernandez sont très beaux et bien représentatifs de l’époque et donnent une ambiance un peu angoissante à la lecture car ils laissent présager la tragédie inéluctable.
La citation de Victor Hugo en exergue donne aussi toute son ampleur à la nouvelle :
« Je suis l’Homme.
Je suis l’effrayant Homme qui rit.
Qui rit de quoi ? De vous. De lui.
De tout. Qu’est-ce que son rire ?
Votre crime et son supplice. »
Victor Hugo
Nombre de pages : 59
Temps mis pour le lire : ¼ d’heure
Note : 16/20
Les premières phrases :
8 Juin 1938, Allemagne, près de Cologne. Clinique Münstall
Quatre et quatre font huit. Huit et huit font quinze… Ah non ! Seize ! Ou Dix-huit.
Merci à Alzabane éditions pour cet envoi lors de l'opération Masse Critique de Babelio!