Auteur : Sir Arthur Conan Doyle
Court résumé :
A son retour d’Afghanistan, le jeune Docteur Watson tente tant bien que mal de se refaire une santé et une vie dans la cité londonienne. C’est en cherchant un logement qu’il fait la connaissance d’un certain M. Sherlock Holmes qui cherche un colocataire. Ce Sherlock Holmes lui semble bien un peu étrange surtout s’il en croit les témoignages de son ami sur son excentricité, mais le marché est vite conclu et les deux hommes emménagent alors au 221bis Baker Street. Le mystère autour des activités de son colocataire reste entier pour le Docteur Watson, jusqu’au jour où un policier demande à Sherlock Holmes de l’aider sur une affaire de meurtre qui vient de se produire. Le Docteur Watson suit alors son nouvel ami sur les lieux du crime afin de découvrir qui est l’assassin.
Mon avis perso :
Suite à ma déception concernant le film Sherlock Holmes sorti récemment, j’avais bien envie de
revenir aux sources de cette figure emblématique des romans policiers. Comme j’aime bien commencer les séries par le début j’ai choisi le premier roman où apparaît ce personnage et où il
rencontre son non moins fameux acolyte le Docteur Watson. Bien m’en a pris : c’est tout simplement génialissime et on ne peut plus British (pour la première et la dernière partie du livre),
avec en plus un long intermède en plein Far West aux Etats-Unis. Pour les parties qui sont les retranscriptions du journal de Watson cela correspond exactement à l’atmosphère que j’imaginais pour
une histoire de Sherlock Holmes. J’ai quand même été agréablement surprise aussi par la jeunesse et le dynamisme de notre héros (champion de boxe, il est aussi un violoniste et un biologiste hors
paire), malgré quelques moments d’apathie. On retrouve aussi tous les prémices des enquêtes judiciaires avec la police scientifique ce qui est d’autant plus intéressant avec les moyens limités de
l’époque.
En deuxième partie on se retrouve transporté dans un monde à l’opposé de ce que l’on a connu
pendant tout le début du roman. Le style change complètement et nous emmène dans les pleines désertiques de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la ruée vers l’or. Je me suis même demandé au début
s’il n’y avait pas un problème dans mon édition et si on n’avait pas juste collé là un autre livre qui n’avait rien à voir. J’ai trouvé très impressionnant la manière dont l’auteur arrive à
passer aussi facilement d’un univers à un autre complètement différent. Les personnages embrigadés malgré eux dans une secte mormone doivent lutter jusqu’à la mort pour en échapper. Les paysages
et l’univers de la secte sont aussi décris avec une grande précision. Ce qui prouve que l’auteur s’est extrêmement bien documenté sur le sujet, s’il ne s’y est pas déplacé
lui-même.
Bref voici donc un petit bijou de la littérature anglaise que je suis bien contente d’avoir fini par découvrir un peu par hasard et qui doit être lu absolument !
Nombre de pages : 176
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 17/20
Les 3 premières phrases :