Ce blog a pour but principal de présenter mes impressions sur mes lectures et de les partager avec d'autres lecteurs. Vous y trouverez aussi des articles concernant différents événements
culturels auxquels j'ai assisté, des idées de voyages, des artistes que j'apprécie et bien d'autres choses encore...
N'hésitez pas à me laisser des commentaires et des conseils pour mes prochaines lectures. A bientôt sur la blogosphère !
Court résumé: Mma Ramotswe est détective. C’est la permière femme
détective au Botswana et elle en est fière. Elle est aussi fière de ce pays magnifique où elle a vécu toute sa vie. Elle a ouvert son agence grâce à la vente du bétail dont elle a hérité à la
mort de son père. C’est un peu un pari fou et elle s’en rend bien compte. Mais petit à petit les affaires commencent et à bord de son petit van blanc commence les filatures en fonction des
différentes missions qui lui sont confiées. On la suit donc entrain d’espionner une jeune fille que le père indien très traditionaliste soupçonne d’avoir un petit ami, un médecin au comportement
suspicieux ou encore un réseau de sorcellerie traditionnelle lié à des enlèvements d’enfants. Bref, tout plein d’aventures extraordinaires dans un pays d’Afrique qui ne ressemble à aucun autre.
Mon avis perso : Cela faisait un bon moment que je lorgnais sur
cette série, et il a fallu que je rencontre quelqu’un ayant vécu 10 ans au Botswana pour me décider. Et j’ai bien fait parce que j’ai tout simplement adoré ce premier tome. Il ne s’agit pas
seulement de personnages que l’on découvre mais bien d’un pays tout entier dont je ne connaissais absolument rien avant. D’un côté, c’est un peu un Botswana de carte postale qui nous est présenté
ici. Les gens y vivent en paix depuis la création du pays, les paysages sont magnifiques, on prend le temps de vivre. Mais d’un autre côté on y sent également un danger toujours présent en
sourdine. La nature est belle mais aussi cruelle : les crocodiles, les serpents et autres petites bestioles sympathiques. Les hommes sont aussi souvent représentés sous leur mauvais jour.
Mais, malgré tout, Mma Ramotswe garde toujours espoir et confiance en son pays et en ceux qui l’habitent. Je conseille vraiment cette lecture qui met du baume au
cœur.
Nombre de pages : 250
Temps mis pour le lire : 4 jours
Note : 17/20
Les 3 premières phrases :
Mma Ramotswe had a detective agency in Africa, at the foot of Kgale Hill. These
were its assets: a tiny white van, two desks, two chairs, a telephone, and an old typewriter. Then there was a teapot, in which Mma Ramotswe – the only lady private detective in Botswana – brewed
redbush tea.
Au fait je ne l'ai pas vu mais pour ceux que ça intéresse, il y a aussi un série télé qui a été
tirée des aventures de Mm Ramotswe:
Court résumé: Quelque chose d’étrange et de dangereux se passe dans la
vie du Dr Jekyll. Son ami Mr Utterson en est maintenant persuadé depuis qu’il a fait la connaissance de Mr Hyde, personnage sombre, antipathique et redoutable. C’est pourtant à cet homme que le
Dr Jekyll a choisi de remettre tous ses biens en cas de sa potentielle disparition. Le mystère plane donc autour la maison du docteur et Mr Utterson est bien déterminé à en trouver la
raison.
Mon avis perso : J’ai acheté par hasard ce petit livre (petit en
épaisseur mais grand par son contenu). J’avais lu cette histoire quand j’étais ado mais ne m’en rappelais plus très bien. Je me suis dit que c’était l’occasion de la relire et j’ai bien fait.
Elle représente bien en effet, la dualité de l’Homme à la fois bon et mauvais dans un seul être. Ces deux facettes bien que contradictoires sont inséparables. Ce récit montre donc ce que pourrait
devenir l’humanité si seule l’une d’entre elle était retenue et comment un être dépourvu de bons sentiments devient incontrôlable tout comme un homme entièrement bon se retrouverait
impuissant devant le mal qui l’entour. Bref, un court récit mais qui offre d’innombrables pistes de réflexions.
Nombre de pages : 88
Temps mis pour le lire : 3 jours
Note : 17/20
La première phrase :
Mr Utterson the lawyer was a man of a rugged countenance, that was never lighted
by a smile; cold scanty and embarrassed in discourse; backward in sentiment; lean, long, dusty, dreary, and yet somehow lovable.
Je ne participe pas au défi de Jane Austen, par manque de temps et aussi à cause de trop de défi en cours mais je le suis quand même en lisant régulièrement les
articles à ce sujet sur la blogosphère.
Du coup, quand j'ai vu ce livre qu'un de mes collègues à reçu, ça m'a fait beaucoup rire et j'ai eu envie de vous le faire partager:
Pride and Prejudice and Zombies
Bon alors je ne l'ai pas encore lu pour l'instant mais ça a vraiment l'air très drôle. Rien que la courte présentation que l'on peut trouver pour l'instant sur
Amazon.co.uk en dit beaucoup :
"Pride and Prejudice and Zombies" features the original text of Jane Austen's beloved novel with all-new scenes of bone crunching zombie action.
Apparemment Elizabeth Bennet et M. Darcy vont devont devoir se battre contre des mort-vivants! Un concept assez intéressant n'est-ce pas?
Bref si quelqu'un l'a lu ça m'intéresserait de savoir ce qu'il en a pensé :-)
Les 2 premières phrases:
It's a truth universally aknowledged that a zombie in possession of brains must be in want of more brains. Never
was this more plain than during the recent attack at Netherfield Park in which a household of eighteen was slaughtered and consumed by a horde of living dead.
Court résumé: Roger Ackroyd, l’homme le plus important de King’s Abbot
est en assez mauvaise posture. Sa fiancée cachée vient de se suicider, son fils adoptif file un mauvais coton, sa belle-sœur et sa nièce arrivées du Canada demandent de plus en plus d’argent pour
des dépenses futiles et ses employés ont tous un passé plus ou moins douteux. Et comble du comble, alors qu’il est sur le point de découvrir qui était le maître chanteur qui a conduit sa fiancée
au suicide, Roger Ackroyd est assassiné. C’est alors qu’apparaît contre tout attente le célèbre détective belge, Hercule Poirot, jusque là connu dans le village sous une identité très secrète,
M.Porrot.
Mon avis perso : Très bon Agatha Christie et d’ailleurs un des plus
célèbre. En fait, pour une fois je connaissais déjà l’identité de l’assassin car j’avais lu la réponse dans un commentaire sur le livre de Pierre Bayard qui m’intéressait (Qui a tué Roger
Ackroyd ?). Mais quand même ça m’intéressait de savoir comment un roman pouvait être construit avec un dénouement pareil. Finalement, ce n’était pas si grave de connaître la solution,
parce qu’on ne comprend qu’à la fin quelles étaient les véritables motivations du meurtrier. Et maintenant, ne comptez pas sur moi pour vous révéler l’identité de l’assassin, ça gâcherait quand
même un peu le plaisir. Il est tout de même préférable d’être un lecteur candide pour se genre d’histoire qu’un lecteur omniscient ;-) J'ai trouvé aussi très amusants, les différents dessins
"à la cluedo" qui décrivaient la scène du crime.
Nombre de pages : 368
Temps mis pour le lire : 10 jours
Note : 16/20
Les 3 premières phrases :
Mrs Ferrars died on the night of the
16th – 17th September – a Thursday. I was sent for at eight o’clock on the morning of Friday the 17th. There was nothing to be
done.
Court Résumé: Florence et Edward viennent de se marier à peine 4 heures auparavant. Nous sommes en Angleterre au tout début des années 60. Ils sont très
jeunes et ne connaissent rien à l’amour et à la sexualité. Mais ils ne peuvent se l’avouer et restent chacun dans leur silence en espérant que l’autre ne s’en apercevra pas. Il faut se montrer
fort et surtout ne pas montrer ses faiblesses. C’est lors de cette nuit de noces que toutes leurs différences vont se révéler de manière brutale et inattendue au grand dam de chacun.
Mon avis perso : Ian McEwan nous raconte ici une histoire que de nombreux jeunes couples de cette époque ont due vivre. Ils se sont mariés parce
que ça se faisait et qu’ils avaient des sentiments fort les un pour l’un pour l’autre. Mais les sentiments ne font pas tout ici. La sexualité est un sujet tabou à cette époque et le seul moyen
d’arriver à quelque chose c’est le mariage, même pour des gens qui sont loin d’être prêts à l’image de Florence et Edward. La pression monte au fur et à mesure de la nuit de noce pour Florence
qui ne supporte aucun contact avec son amoureux mais qui bien sûr ne peut lui avouer de peur d’être rejetée. Bref, une histoire d’amour bien compliquée, mais courante pour l’époque, où les
sentiments sont extrêmement bien décrits. La toute dernière partie du roman m’a un peu laisser sur ma fin et finalement j’ai été assez déçue par les personnages en particulier Edward (mais c’est
peut-être parce que je suis une fille ;-) ) à cause du regret qu'il nous laisse. Mais bon, les personnages sont tellement empêtrés dans leurs ignorances et leurs questionnements qu’on ne
voit pas très bien comment les choses peuvent s’arranger. Je dois avouer que ce qui m’a le plus intéressé dans ce livre ce ne sont pas uniquement les personnages mais le fait que l’histoire se
passe à Oxford. Ayant vécu pendant 2 ans à Oxford, j’étais contente de retrouver les lieux bien connus qui sont toujours les mêmes de nos jours et de retrouver aussi les descriptions de la
campagne Oxonienne qui m’ont rappelé de très bon souvenirs.
Nombre de pages : 176
Temps mis pour le lire : 3 jours
Note : 14/20
Les 3 premières phrases :
They were young, educated, and both virgins
on this, their wedding night, and they lived in a time when a conversation about sexual difficulties was plainly impossible. But it is never easy. They had just sat down to supper in a tiny sitting
room on the first floor of a Georgian inn.
Voir aussi les avis de Lilly et Levraoueg qui ont beaucoup aimé. Voir également l'avis de Stephie qui est plus mitigé.
Court Résumé : Mr et Mrs Twits sont vraiment un couple très bête et très méchant. Ils sont aussi très laids et répugnants. Bref, des gens pas
sympas qu’on a envie de fuir très vite. Ils sont non seulement méchants entre eux mais aussi avec tous ceux qu’ils rencontrent. Heureusement grâce à l’arrivée de l’oiseau Roly-Poly les singes
vont pouvoir leur jouer un mauvais tour.
Mon avis perso : J’aime vraiment Roald Dahl et même si ce livre n’est pas le meilleur qu’il ait écrit le charme agit toujours. C’est un
livre assez court mais qui nous transporte dans l’univers improbable d’un couple détestable et des animaux qui les entourent. C’est donc un bon moment à passer pour un petit retour dans l’univers
fantastique de Roal Dahl. Et les dessins de Quentin Blake sont toujours aussi géniaux et tellement bien adaptés à l'histoire :-)
Nombre de pages : 112
Temps mis pour le lire : 2 jours
Note : 15/20
Les 3 premières phrases :
What a lot of hairy-faced men there are around
nowadays.
When a man grows hair all over his face it is impossible to tell what he really
looks like.
Court résumé : La jeune Clara voit partir au loin sur le même bateau son fiancé et son ex-fiancé qui a juré de tuer celui qui lui a volé sa
promise. Bien que ce dernier ne connaisse pas l’identité de son concurrent, Clara est sûre qu’un drame va bientôt se produire. Comment le sait-elle ? Elle en a eu des visions.
Mon avis perso : Bon alors il faut dire que c’est le premier livre de Wilkie Collins que je lis et je suis bien consciente qu’il ne
s’agit pas là de son meilleur opus. Vu les nombreuses critiques élogieuses vues partout dans la blogosphère au sujet de la Dame en Blanc, je pense que je me ferai une bien
meilleure idée une fois que je l’aurais lu que celle que je me suis faite avec The Frozen Deep. Je ne dirais pas que ce livre m’a entièrement déplu, mais il faut dire qu’il s’agit là
d’un stéréotype de ce que j’appellerais le roman pour dame bien pensante du XIXe siècle cherchant un peu de suspens et de mystère. On a droit à tous les vieux clichés sur l’Ecosse, ses
campagnes et ses superstitions. Notre jeune héroïne aurait des visions inexpliquée parce qu’elle aurait été élevée au cœur de ces superstitions et dans leur croyance. Tout ceci est en fait bien
gentillet et m’a laissée un peu froide avec le sourire aux lèvres quand même parce qu’on peut bien en sourire. Enfin bref pas de quoi casser trois pattes à un canard. Ah oui aussi autre fait
intéressant que j'allais oublier: d'après une note à la fin du livre cette histoire est en fait l'adaption en roman d'un pièce écrite et jouée par Wilkie Collins et Dickens. Dans ce contexte je
pense que l'histoire m'aurais sans doute un peu plus intéressée.
Nombre de pages : 112
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 10/20
Les 3 premières phrases :
The date is between twenty and thirty two years
ago. The place is an English sea-port. The time is night.
Court résumé : Iris n’a, à sa connaissance, depuis la mort de son père, plus de famille de ce côté de la famille à part la mère de celui-ci.
C’est pourquoi elle tombe complètement des nues quand un médecin de l’hôpital psychiatrique la contacte pour lui annoncer qu’elle a aussi une grand-tante, la sœur de sa grand-mère paternelle dont
elle est devenue la tutrice légal depuis que sa grand-mère a été placée en maison de retraite suite à son Alzheimer. Mais qui est donc cette tante dont personne n’a jamais entendu parler ?
Pourquoi a-t-elle été enfermée pendant plus de 60 ans dans un établissement psychiatrique ? Est-elle vraiment folle ? Et surtout que faire d’elle ?
Mon avis perso : Extrêmement bien présenté. J’admire la manière dont est fait le récit à trois voix : Esme qui oscille entre le
présent et les souvenirs du passé, Iris qui se rappelle aussi et Kitty qui aura bientôt tout oublié. J’avais noté cette lecture en lisant le commentaire d’Ys qui m’avait plu et je suis contente de l’avoir trouvé par hasard à la bibliothèque. Je ne connaissais rien à l’histoire de
l’internement des femmes et c’était assez choquant. Apparemment si tu femme ne suivaient pas le chemin souhaité par ses parents ou son mari elle pouvait se retrouver internée en asile
psychiatrique pour des raison dérisoires telles que chanter, essayer une robe ou ne pas obéir aux ordres qu’on lui donne. Du coup, ça m’a aussi envie d’en savoir plus sur le sujet pour comprendre
comment une société dite civilisée pouvait dans un passé encore assez récent traiter les femmes de cette manière. Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la couverture avec le portrait de cette femme à
l’allure mystérieuse qui m’a vraiment donné envie de savoir qui se cachait derrière Esme. Je recommande donc vivement cette lecture.
Nombre de pages : 277
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 17/20
Les 3 premières phrases :
Let us begin with two girls at a
dance.
They are at the edge of the room. One sits on a chair, opening and shutting a
dance-card with gloved fingers.
Court résumé : Martin est un présentateur de télé fini à cause d’une aventure qu’il a eu avec une jeune file de 15 ans dans une boîte de nuit
et du séjour en prison qui a suivi. Maureen est une mère célibataire avec une vie vide remplie par un fils unique extrêmement handicapé. JJ est un américain venu au Royaume-Uni pour devenir une
rock star. Mais sa petite amie l’a quitté et son groupe s’est séparé. Enfin Jess est une jeune fille rebelle qui ne sait pas où elle en est et cherche tout et n’importe quoi et n’importe qui à
qui s’accrocher et qui pourrait d’un coup de baguette magique arranger toute sa vie. Et alors me dirait vous qu’on en commun tous ces personnages ??? Rien… si ce n’est qu’ils ont tous les
quatre décidé de se suicider en se jetant du même gratte-ciel le soir du Nouvel An.
Mon avis perso : En fait à la base j’étais plutôt partie pour lire High Fidelity du même auteur. Mais tous les exemplaires
à la bibliothèque avaient déjà été empruntés et il ne restait plus que About a Boy dont j’ai déjà vu le film avec Hugh Grant et A Long Way Down dont je ne savais absolument
rien. Alors ça n’a pas été une mauvaise surprise mais pas non plus une excellente. J’avais bien aimé le style d’Hornby dans Slam parce que le narrateur était un adolescent et le style semblait donc parfaitement adapté et permettait qu’on
s’attache assez rapidement au personnage. Mais là le problème est que le ton reste le même quand ce sont des adultes qui nous parlent. Je dois dire que c’est ce qui m’a un peu gênée au départ.
Bien que tous les personnages semblent très différents j’avais l’impression que c’était toujours le même adolescent perdu qui me parlait. Mais au fur et à mesure que j’ai avancé dans ma lecture
ma perception a un peu changé. Plus on apprend sur les personnages et plus ils finissent par s’étoffer et avoir leurs personnalités propres. J’ai d’ailleurs fini par détester la plupart des
personnages du coup (en particulier Martin et Jess) sauf Maureen qu’on ne peut pas détester tellement on la plaint. Mais bon, l’humour d’Hornby est toujours là en particulier dans les situations
incongrues dans lesquelles se retrouvent les personnages et les répliques que chacun se lance à son tour dans les moments de colère et d’ennui. Je suis surprise plusieurs fois à rire toute seule
devant mon livre. Donc j’ai finalement passé un bon moment mais avec quelques longueurs quand même. Une phrase mise en épitaphe d’Elizabeth McCraken qui résume bien la pensée du livre :
« The cure for unhappiness is happiness, I don’t care what anyone says. »
Nombre de pages : 257
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 14/20
Les 3 premières phrases :
“MARTIN
Can I explain why I wanted to jump off the top of a tower-block? Of course I can
explain why I wanted to jump off the top of a tower-block. I’m not bloody idiot.”
Court Résumé: C'est l'histoire d'une dame qui recontre une tablette de chocolat et de sa lutte jusqu'à la mort (ou presque) pour resister aux tentations
diabliques du démon chocolat.
Mon avis perso : Depuis que je suis en Angleterre je recontre souvent ces petits livres amusants d'Edward Monkton. Ils sont aussi déclinés en cartes postales.
Ainsi dans la même collection on peut aussi trouver "The shoes salvation" qui nous raconte l'histoire d'une dame et de sa rencontre avec une nouvelle paire de chaussures inutile qui
va sauver sa vie ou envore "The Pig of Happiness", un cochon dont le seul but de sa vie est de rendre les gens heureux. Bref plein de mignones petites histoires rigolotes pour nous mettre le
sourire au lèvres.
Nombre de pages : 29
Temps mis pour le lire : 5 minutes
Note : 18/20
Les 3 premières phrases:
"Hello, Lady," said the Chocolate
"Hello, Chocolate." said the Lady
"You want me, Lady, don't you?" said the Chocolate "You want me! YOU WANT
ME!"
