Ce blog a pour but principal de présenter mes impressions sur mes lectures et de les partager avec d'autres lecteurs. Vous y trouverez aussi des articles concernant différents événements
culturels auxquels j'ai assisté, des idées de voyages, des artistes que j'apprécie et bien d'autres choses encore...
N'hésitez pas à me laisser des commentaires et des conseils pour mes prochaines lectures. A bientôt sur la blogosphère !
A son retour d’Afghanistan, le jeune Docteur Watson tente tant bien que mal de se refaire une
santé et une vie dans la cité londonienne. C’est en cherchant un logement qu’il fait la connaissance d’un certain M. Sherlock Holmes qui cherche un colocataire. Ce Sherlock Holmes lui semble bien
un peu étrange surtout s’il en croit les témoignages de son ami sur son excentricité, mais le marché est vite conclu et les deux hommes emménagent alors au 221bis Baker Street. Le mystère autour
des activités de son colocataire reste entier pour le Docteur Watson, jusqu’au jour où un policier demande à Sherlock Holmes de l’aider sur une affaire de meurtre qui vient de se produire. Le
Docteur Watson suit alors son nouvel ami sur les lieux du crime afin de découvrir qui est l’assassin.
Mon avis perso :
Suite à ma déception concernant le film Sherlock Holmes sorti récemment, j’avais bien envie de
revenir aux sources de cette figure emblématique des romans policiers. Comme j’aime bien commencer les séries par le début j’ai choisi le premier roman où apparaît ce personnage et où il
rencontre son non moins fameux acolyte le Docteur Watson. Bien m’en a pris : c’est tout simplement génialissime et on ne peut plus British (pour la première et la dernière partie du livre),
avec en plus un long intermède en plein Far West aux Etats-Unis. Pour les parties qui sont les retranscriptions du journal de Watson cela correspond exactement à l’atmosphère que j’imaginais pour
une histoire de Sherlock Holmes. J’ai quand même été agréablement surprise aussi par la jeunesse et le dynamisme de notre héros (champion de boxe, il est aussi un violoniste et un biologiste hors
paire), malgré quelques moments d’apathie. On retrouve aussi tous les prémices des enquêtes judiciaires avec la police scientifique ce qui est d’autant plus intéressant avec les moyens limités de
l’époque.
En deuxième partie on se retrouve transporté dans un monde à l’opposé de ce que l’on a connu
pendant tout le début du roman. Le style change complètement et nous emmène dans les pleines désertiques de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la ruée vers l’or. Je me suis même demandé au début
s’il n’y avait pas un problème dans mon édition et si on n’avait pas juste collé là un autre livre qui n’avait rien à voir. J’ai trouvé très impressionnant la manière dont l’auteur arrive à
passer aussi facilement d’un univers à un autre complètement différent. Les personnages embrigadés malgré eux dans une secte mormone doivent lutter jusqu’à la mort pour en échapper. Les paysages
et l’univers de la secte sont aussi décris avec une grande précision. Ce qui prouve que l’auteur s’est extrêmement bien documenté sur le sujet, s’il ne s’y est pas déplacé
lui-même.
Bref voici donc un petit bijou de la littérature anglaise que je suis bien contente d’avoir fini
par découvrir un peu par hasard et qui doit être lu absolument !
Nombre de pages : 176
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 17/20
Les 3 premières phrases :
In the Year 1878 I took my degree
of Doctor of medicine of the University of London, and proceeded to Netley to go through the course prescribed for surgeons in the army. Having completed my studies there, I was duly attached to
the Fifth Northumberland Fusiliers as assistant surgeon. The regiment was stationed in India at the time, and before I could join it the Second Afghan War had broken
out.
C’est le jour de Noël et, comme à son habitude, Mr Scrooge tient à travailler tard car le temps
c’est de l’argent et l’argent il ne faut surtout pas le gaspiller. Comme tous les jours, même si c’est Noël, Mr Scrooge rentre chez lui dans le logement qu’il occupe seul depuis que son associé
Jacob Marley est décédé. Il s’apprête à passer aussi comme toujours la nuit de Noël seul. Mais tout ne se passera pas comme prévu. A peine est-il arrivé chez lui qu’il tombe nez à nez avec le
fantôme de son ancien associé. Celui-ci l’informe que cette nuit sera une nuit particulière pour lui et qu’elle lui permettra d’avoir un autre regard sur sa vie. Il va ainsi rencontrer trois
fantôme : celui du passé, celui du présent et celui du futur. Mais cela sera-t-il suffisant pour changer Mr Scrooge en homme bon et généreux ?
Mon avis perso :
Cela faisait longtemps que je voulais lire un livre de Charles Dickens et pour commencer j’avais
envie de quelque chose de léger. J’avais vu de nombreuses adaptations de cette histoire, du coup je me suis dit que ce serait l’occasion de découvrir le style de cet auteur par une histoire que
je connaissais déjà plus ou moins. Ce conte de Noël est magnifiquement bien écrit. Il me donne vraiment envie de découvrir le reste de l’œuvre de Dickens. Son style est d’un classique anglais
captivant qui m’a fasciné et qui décrit les scènes et les événements d’une manière à la fois réaliste et compatissante qui m’a vraiment touchée. J’attends donc avec impatiences de pouvoir
m’attaquer à un autre des ces romans.
Nombre de pages : 160
Temps mis pour le lire : 2 semaines
Note : 16/20
Les 3 premières phrases :
Marley was dead, to begin with.
There is no doubt whatever about that. The register of his burial was signed by the clergyman, the clerk, the undertaker, and the chief mourner.
La petite ville de Meryton dans l’Hertfordshire est en pleine ébullition depuis l’arrivée de Mr
Bingley à la propriété de Netherfield. Cette nouvelle provoque une excitation intense chez Mrs Bennet qui espère pouvoir ainsi marier avantageusement une de ses filles. S’en suivent des bals qui
permettent aux jeunes gens de se rapprocher. On fait ainsi la connaissance de Bingley et de ses sœurs mais également du fier et dédaigneux Mr Darcy. De leur côté les filles Bennet Jane et
Elizabeth tentent tant bien que mal de faire bonne figure face aux ambitions un peu trop démonstratives de leur mère et à la folie enfantine et volage de leur jeunes sœur Lydia et Kitty. C’est
alors qu’apparaît le personnage de Wickam nouvel officier au passé trouble et à l’allure séduisante et charmeuse. Mais qui se cache véritablement derrière ce mystérieux personnage ? Mr Darcy
est-il vraiment sans cœur tel qu’il est décrit ? Jane et Mr Bingley se marieront-ils un jour ? Elizabeth Bennet a-t-elle fait le bon choix en refusant d’épouser son insupportable cousin
Mr Collins ? Quel est le rôle des sœurs Bingley et de Lady Catherine de Bourgh ? Toutes les réponses à ces questions passionnantes se trouvent dans Pride and
Prejudice !
Mon avis perso :
Après avoir découvert cette histoire par l’intermédiaire de la magnifique série réalisée par la
BBC en 1995 avec l’inoubliable Colin Firth, il ne me restait plus qu’à lire l’œuvre originale en anglais. Bon je sais j’ai mis le temps, mais c’est désormais chose faite. Et c’est là qu’on
s’aperçoit de l’incroyable travail qu’on fait les créateurs de la série afin de coller le plus fidèlement à l’œuvre. Rien à voir avec ce petit film ridicule avec Kiera Knightley qui m’a vraiment
énervée à chaque seconde. Bref, que dire de plus à propos de Pride and Prejudice si ce n’est que c’est une œuvre magistrale, un véritable bijou de la littérature anglaise, un livre à lire
absolument. Et toujours l’ironie et l’humour de l’auteure présente au détour de chaque phrase. Jane Austen décrit toujours ces personnages avec une distance bienveillante qui prouve également
l’affection qu’elle éprouve pour chacun d’entre eux. C’est sans conteste le meilleur roman de Jane Austen avec des personnages que l’on garde toujours en mémoire et qui ont marqué l’imaginaire de
nombreux auteurs et lecteurs. A ma grande honte je dois être une des dernières bloggeuses à finir ce pilier de la littérature, mais bon comme on dit « mieux vaut tard que
jamais » ;-)
Nombre de pages : 384
Temps mis pour le lire : 2 mois
Note : 19/20
Les trois premières phrases :
It is a truth universally acknowledged that a single man in
possession of a good fortune must be in want of a wife.
However little known the feelings or views of such a man may
be on his first entering a neighbourhood, this truth is so well fixed in the minds of the surrounding families, that he is considered as the rightful property of some one or other of their
daughters.
“My dear Mr Bennet,” said his lady to him one day, “have you
heard Netherfield Park is let at last?”
Et voilà la suite des aventures tranquilles de Mma Ramotswe et ses comparses. Cette fois-ci
l’équipe de détective doit faire face à un nouveau problème : l’agence ne gagne toujours pas assez d’argent et un concurrent vient de s’installer en ville. Il va falloir trouver un moyen de
diversifier leurs activités. Mma Makutsi décide donc d’ouvrir une école qui a pour but d’apprendre aux hommes à apprendre à se servir correctement d’un clavier de machine à écrire. Le succès est
au rendez-vous et la nouvelle professeure trouve même un amoureux ! Mais tout ceci peut-il bien durer ?
Mon avis perso:
J’en suis maintenant au tome 4 de cette série et je ne m’en lasse toujours pas. Chaque livre
laisse à présager qu’il y a encore beaucoup de choses à découvrir sur chacun des personnages. Cela me donne vraiment de plus en plus envie de découvrir le Botswana. Peut-être sera-ce ma prochaine
destination en Afrique…
Nombre de pages: 210
Temps mis pour le lire:1 semaine La première phrase:
I must remember, thought Mma Ramotswe, how fortunate I am in this life ; at
every moment but especially now, sitting on the verandah of my house in Zebra Drive, and looking up at the high sky of Botswana, so empty that the blue is almost white.
Lilia, jeune veuve, la trentaine et assez instable, est poussée par sa belle-famille à faire un
voyage en Italie. En effet, sa famille a trop peur des scandales que Lilia, veuve de leur défunt fils Charles, pourrait créer par sa nature imprévisible et non-conforme à la bonne société dans
laquelle elle évolue. Elle est confiée aux bons soins de Miss Abbott une jeune fille sans expérience qui souhaite elle aussi voyager en Italie pendant quelques mois. Malheureusement le voyage ne
se passe pas comme l’avait prévu la belle-famille et ils doivent bientôt faire face à un scandale bien plus important que tout ce qu’ils auraient pu imaginer.
Mon avis perso :
C’est le premier livre que Forster a publié et c’est également le premier livre de cet auteur
que je finis. Il faut dire qu’il est assez court. Mais tout l’intérêt ne réside pas dans son épaisseur, loin de là. J’aime beaucoup le style de Forster, à la fois posé et plein de fantaisie avec
beaucoup d’humour. Mais évidemment comme je suis butée et que je refuse de lire les livres anglais en version française, ça me prend parfois un peu de temps pour les
lire.Le style de Froster, est pour moi à déguster, tout doucement pour bien prendre en considération
toutes lesnuances de la narration et les allusions subtiles qui sont ajoutée par des mots a priori anodins mais
qui font toute la différence. J’avais déjà commencé Howard’s End que j’avais beaucoup apprécié, mais je mettais tellement de temps à le finir que j’ai fini par l’abandonné bien malgré
moi parce qu’il fallait que je finisse bien un jour par le rendre à la bibliothèque ! Heureusement avec celui-ci ça a été plus facile. J’aime beaucoup le titre à la fois doux, poétique et
qui laisse quand même présager un part d’ombre. Une ombre présente dans tout le récit comme une malédiction qui s’acharne sur des personnages qui ont bien du mal à se comprendre.
L’incompréhension est bien sûr langagière et culturelle entre l’Italien et les Anglais, mais semble également plus profonde. Il semble qu’un mur les sépare dans deux mondes bien distincts et où
la rencontre reste impossible. De se point de vue là ça m’a beaucoup fait pensé à Howard’s End où deux mondes se côtoient sans jamais se voir vraiment et se comprendre. L’œuvre de
Forster représente parfaitement son époque faite de préjugés, d’orgueil et de malentendus. Je ne pense pas que ce livre soit le meilleur de Forster mais il fut en tous cas une très belle
découverte.
Nombre de pages : 148
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 16/20
Les 3 premières phrases :
They were all at Charing Cross to see Lilia off – Philip,
Harriet, Irma, Mrs Herrinton herself. Even Mrs Theobald, squired by Mr Kingcroft, had braved the journey from Yorkshire to bid her only daughter goodbye. Miss Abbott was likewise attended by
numerous relatives, and the sight of so many people talking at once and saying such different things cause Lilia t break into ungovernable peals of laughter.
“Quite an ovation,” she cried, sprawling out of her first
class carriage.
Dans ce troisième volet de la série The No.1 Ladies’ Detective agency,
on suit encore et toujours les aventures tranquilles de Mma Ramotswe. Elle doit maintenant faire fasse à de nouveaux problèmes : l’agence de détective coûte trop cher et risque la faillite,
son fiancé est en pleine dépression et les apprentis qu’il emploie pour son garage son irrespectueux et inefficaces. Heureusement, Mma Makutsi est là pour l’aider. On en apprend d’ailleurs plus
sur ce personnage dans ce volume. Mma Makutsi de son côté a elle aussi de nouvelles responsabilités et se voit charger d’un cas d’une très haute importance concernant l’élection de Miss Beauté et
Intégrité.
Mon avis perso :
Encore un bon moment de détente passé en compagnie de personnages simples et
rassurants. Les personnages deviennent de plus en plus complexes et dévoilent avec parcimonie quelques uns de leurs secrets. Evidemment, encore une fois, ce n’est pas vraiment dans cette série
que l’on va trouver de l’action et du suspens avec une intrigue à rebondissement. Mais il est toujours aussi intéressant de faire un peu plus connaissance avec le Botswana et l’Afrique en
général. Cette lecture est à savourer tout en prenant son temps, en suivant le rythme calme et lancinant du narrateur.
Nombre de pages : 225
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 15/20
Les 3 premières phrases :
Mma Ramotswe, the daughter of the late Obed Ramotswe of Mochudi,
near Gaborone, Botswana, Africa, was the announced fiancee of Mr J. L. B. Matekoni, son of late Pumphamilitse Matekoni, of Tlokweng, peasant farmer and latterly chief caretaker of Railway Head
Office. It was a fine match, everybody thought; she, the founder and owner of The No. 1 Ladies’ Detective Agency, Botswana’s only detective agency for the concerns of both ladies and others; he,
the proprietor of Tlokweng Road Speedy Motors, and by general repute one of the finest mechanics in Botswana. It was always a good thing, people said, to have independent interests in a
marriage.
Dans cette deuxième partie de son autobiographie, qui n’en n’est pas une, Roald
Dahl nous raconte ses souvenirs de jeunesse après le lycée. Il est d’abord employé par la compagnie Shell qui l’envoie en mission pour 3 ans en Afrique. De là, alors que la seconde guerre
mondiale a commencé, il décide de s’engager dans la RAF.Cette décision le conduira à
vivre tout plein d’aventures passionnantes où il devra risquer sa vie à chaque instant.
Mon avis perso :
Avant de lire ce livre je n’avais aucune idée de la jeunesse mouvementée
qu’avait eue Roald Dahl durant la guerre. J’avais juste une image de cet homme calme vivant à la campagne et se retirant dans sa cabane en bois au fond de son jardin pour écrire des livres pour
enfants. Tout d’abord, il faut quand même constater la chance incroyable qu’il a eue à
certain moment de sa vie. Par exemple être retenu parmi les centaines de candidats qui se présentaient au concours d’entrée de l’entreprise Shell. Ensuite toutes ces
situationsincroyables auxquelles il doit faire face lors de ses missions avec la RAF.
N’importe qui d’autre aussi inexpérimenté quelui aurait péri dès la première attaque mais lui s’en sort toujours comme par miracle. Un miracle aussi qui le sauve des
flammes de son avion crashé en plein désert. Le fait qu’il ait pu être accepté dans la RAF malgré sa très grande taille est encore à ce jour un mystère totalement inexpliqué. Ce qui est impressionnant aussi c’est la manière stoïque avec laquelle il
réagit face aux événements. On retrouve bien ici le flegme britannique légendaire ! A certains moments où il se croit indubitablement perdu, il prend le temps d’admirer les paysages
magnifiques qui l’entourent et de se dire que la terre c’est vraiment beau… Une des ses passions étant la photographie, il ne se sépare que très rarement de son appareil photo et le prend souvent
avec lui dans son avion. On peut donc aussi suivre son histoire en images grâce aux photos qu’il a prises pendant cette période. Le texte est aussi régulièrement entrecoupé de documents officiels
et de lettres qu’il a écrites à sa mère. L’affection qu’il voue à sa mère est aussi très
touchante dans ce livre. La fin, où il raconte son retour inattendu en Angleterre, est d’ailleurstrès émouvante avec les retrouvailles tant espérées par sa mère mais qui jusque là se demande encore si son fils est toujours vivant, n’ayant pas reçu de
nouvelles de lui depuis plus de 3 ans. C’est donc un témoignage exceptionnel qui nous est livré par un homme vraiment hors du commun.
Nombre de pages : 209
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 17/20
Les 3 premières phrases:
The ship that was carrying me away from England
to Africa in the autumn of 1938 was called theSS Mantola. She was and old paint-peeling tub of 9,000 tons with a single tall funnel and vibrating engine that rattled the
tea-cups in their saucers on the dinning-room table.
The voyage from the Port of London to Mombasa
would take two weeks and on the way we were going to call in at Marseilles, Malta, Port Said, Suez, Port Sudan and Aden.
Ces premières
phrases avec l’énumération des ports où son bateau fait escale, m’ont rappelé l’histoire de Marius de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol. La liste correspond exactement aux
destinations vers lesquelles s’en vont voguer les navires qui partent de Marseille et qui font tant rêver Marius.
Miss Jane Eyre n’est pas la bienvenue chez sa tante, Mrs Reed, qui l’a
recueillie alors qu’elle était encore toute petite à la mort de ses parents. Mrs Reed décide donc de se débarrasser de cette orpheline pour laquelle elle n’éprouve aucune affection, en l’envoyant
à l’âge de 8 ans dans un pensionnat très strict. C’est dans cette école coupée du reste du monde et où la survie est une lutte de chaque instant, que Jane va grandir et apprendre tout ce qu’il
faut savoir pour être à son tour une institutrice. A l’âge de 18 ans, elle peut enfin passer une annonce en tant que gouvernante ce qui lui permettra de quitter définitivement cette sinistre
institution. Elle reçoit bientôt une réponse à son annonce qui l’invite à se présenter à Thornfield Hall, demeure d’un certain Mr Rochester qui cherche une gouvernante pour sa protégée
Adèle. Commence alors, pour notre jeune héroïne, une vie meilleure et le début d’une grande histoire d’amour et d’amitié.
Mon avis perso :
Encore une fois un voici un grand classique de la littérature anglaise que
presque tous les blogs ont déjà commenté. Mais bon, il va bien falloir essayer de trouver quelque chose de nouveau à dire:-)Tout d’abord je me suis
seulement intéressée pour la première fois à cette histoire il y a presque 3 ans en voyant à la télé la magnifique série de la BBC. Je conseille d’ailleurs fortement cette série qui reprend
merveilleusement bienla plupart des éléments du livre et l’atmosphère fantomatique, mystérieuse et surnaturelle du livre. Evidemment le livre est encore mieux et m’a
énormément plu également.
Je pense que j’aurais d’autant plus apprécié cette histoire si je l’avais lu à
l’adolescence. A cette époque j’en avais juste vaguement entendu parlé, mais sans plus. Le surnaturel est un des éléments qui m’aurait le plus marqué à l’époque et qui du coup, maintenant, n’a
pas eu beaucoup d’effet sur mon impression lors de ma lecture. C’est dommage mais ce qui est passé est passé:-) Le fait que les héros de ce livre ne soient pas pour une
fois un couple de top modèles invincibles et qui surmontent sans peine les obstacles que la vie met sur leur chemin, apporte aussi beaucoupà ce récit. Que dire de plus si
ce n’est que c’est tout de même un livre exceptionnel qui fait parti des livres à lire absolument !
Nombre de pages : 502
Temps mis pour le lire : 4 mois (Il faut dire que c’est la première
fois que je m’attaque à un livre aussi gros en anglais).
There was no possibility of taking a walk that
day. We had been wandering, indeed, in the leafless shrubbery an hour in the morning; but since dinner (Mrs Reed, when there was no company, dinned early) the cold winter wind had brought with it
clouds so sombre, and a rain so penetrating, that further outdoor exercise was now out of the question.
I was glad of it: I
never liked long walks, especially on chilly afternoons: dreadful to me was the coming home in the raw twilight, with nipped fingers and toes, and a heart saddened by the chidings of Bessie,
the nurse, and humbled by the consciousness of my physical inferiority to Eliza, John and Georgiana Reed.
Dans cette première partie de son autobiographie, qui n’en est pas une selon
lui, Roald Dahl nous raconte l’histoire de sa famille et de son enfance. On y apprend, entre autres, comment son père est parti de son petit village natal de Norvège, décidé à faire fortune dans
le monde et comment ses parents se sont rencontrés. Il partage aussi ses souvenirs avec ses amis d’enfance et ses luttes contre les adultes violents et injustes qu’il a rencontrés dans les écoles
anglaises des années 20.
Mon avis perso :
Encore une fois je suis tombée sous le charme de Roal Dahl. Dès les premières
phrases de son introduction, il nous met dans la confidence en nous faisant bien comprendre qu’il ne s’agit pas là d’une autobiographie ordinaire : « An autobiography is book a person
writes about his own life and it is usually full of all sort of boring details. This is not an autobiograpghy » (Traduciton approximative : « une autobiographie est un libre qu’une
personne écrit à propos de sa vie et c’est habituellement plein de détails ennuyeux. Ceci n’est pas une autobiographie. ») Et il a raison on ne s’ennuie pas du tout en le
lisant :-) Dès le départ l’histoire de sa famille est remplie de personnages hors du commun. Sa mère est une femme extrêmement courageuse qui a décidé de tout faire
pour que ses enfants aient une « bonne éducation » selon le désir de son défunt mari alors qu’il aurait été si simple pour elle de retourner dans son pays d’origine pour recevoir tout
le soutien nécessaire à sa situation. Le monde que décrit Roald Dahl est aussi un monde où les enfants, contrairement à aujourd’hui, n’ont pas à exprimer de souhait et doivent se contenter de se
plier aux désidératas des adultes qui sont souvent contraires à la logique mais ne peuvent en aucun cas être discutés. La violence qu’il a eue à subir dans les écoles privées anglaises,
bien que monnaie courante à l’époque semble vraiment inconcevable et incompréhensible aujourd’hui. Dans le récit qu’il fait, on repère également très facilement certains personnages qui ont servi
de points de références dans son processus de création pour certaines intrigues de ses livres. Il en fait d’ailleurs l’aveu dans l’anecdote où il raconte comment l’usine Cadbury donnait
gracieusement aux élèves de son école 12 barres de chocolat afin qu’ils puissent donner leur avis sur les nouveaux produits. Cela ne vous rappellerait-il pas une autre histoire que ce cher
Monsieur Dahl vous aurait contée dans votre enfance ? ;-) Un bon moment de divertissement et de retour à une enfance pas si lointaine que ça finalement, avec tout l’humour de Roald
Dahl.
Nombre de pages : 176
Temps mis pour le lire : 3
jours
Note : 18/20
Les 3 premières phrases :
My father Harald Dahl, was a Norwegian who came from a small town near Oslo,
called Sarpsborg. His own father, my grandfather, was a fairly prosperous merchant who owned a store in Sarpsborg and traded in just about everything from cheese to
chicken-wire.
I am writing these words in 1984, but this grandfather of mine was born, believe it or not, in 1820, shortly after
Wellington had defeated Napoleon at Waterloo.
La vie continue pour Precious Ramotswe, première femme détective du Botswana.
Elle est maintenant fiancée à Mr J. L. B. Maketoni, le garagiste de Gaborone et aussi le plus gentil et généreux des hommes. Trop gentil parfois car certaines personnes n’hésitent pas à en
profiter pour arriver à leurs fin plus ou moins maléfique. Mais heureusement la providence veille du Mma Ramotswe et ses amis. Dans cet épisode on suit également, entre autre, notre détective
dans une enquête sur la disparition d’un jeune américain une dizaine d’année auparavant.
Mon avis perso :
Il s’agit donc du second tome de la série et on en apprend maintenant plus sur
les personnages secondaires comme le fiancé de Mma Ramotswe. Et de nouveaux personnages apparaissent aussi dans l’histoire. J’ai une fois de plus suivi avec plaisir les tribulations tranquilles
de cette détective. Toute la description du Botswana m’a encore une fois beaucoup intéressée. Les paysages décrits semblent à la fois dangereux et impressionnants tout en gardant un atmosphère de
calme assez déconcertante. Il ne s’agit pas là bien sûr de grande littérature, mais ça détend pas mal. Une série parfaite pour l’été.
Nombre de pages : 217
Temps mis pour le lire : 3 jours
Note : 16/20
Les 2 premières phrases :
Mr J. L. B. Maketoni, proprietor of Tlokweng
Road Speedy Motors, found it difficult to beleive that Mma Ramotswe, the accomplished founder of the No.1 Ladies’ Detective Agency, has agreed to marry him. It was at the second time of asking;
the first posing of the question, which had required immense courage on his part, had brought forth a refusal – gentle, and regretful – but refusal nonetheless.