Auteur : Micheal Connelly (traduit de l’américain par Robert Pépin)
Court résumé :
L’inspecteur Bosch reçoit un appel : un chien est tombé sur un os et même plusieurs os. Jusque là rien d’étrange mais le maître du chien du chien, médecin à la retraite, est formel (et c’est là qu’est l’os !) : il s’agit d’ossements humains ! Et voilà l’inspecteur Bosch qui se lance corps et âme pour essayer de résoudre cette affaire malgré les nombreuses embûches semées sur son chemin par sa hiérarchie, les journalistes et les témoins au passé douteux.
Mon avis perso :
Contrairement à mon habitude, j’ai lu un livre américain en VF. C’est une collègue qui me l’avait prêté, et comme elle était très enthousiaste à son sujet, je me suis un peu forcée. Finalement c’était le moment parfait pour cette lecture après de A Passage qui a été un peu éprouvante.
Ici, le style importe peu étant indéfinissable (la traduction y est peut-être pour quelque chose). C’est surtout l’histoire que l’on suit avec un grand intérêt afin de découvrir au plus vite la solution de l’énigme. Pourtant, le style n’est pas non plus sans intérêt. Il y a quelques passages plutôt bien écrits où l’inspecteur Bosch se pose des questions existentielles que chacun peut être amené à se poser un jour ou l’autre.
On découvre aussi les problèmes administratifs auxquels doivent faire face les policiers américains au quotidien afin de répertorier chaque élément d’un dossier, mais qui peuvent entraîner des retards considérables dans la résolution des enquêtes.
C’était ma première rencontre avec ce personnage emblématique de l’auteur et il m’a plutôt plu. Je lirai sans problème certaines de ces autres aventures si l’occasion se présente. Un style parfaitement adapté pour les vacances où les moments où on a besoin de lectures simples pour se distraire.
Nombre de pages : 472
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 14/20
Les 3 premières phrases :
A un moment donné, la vieille dame n’avait plus voulu mourir, mais il était trop tard. Elle avait griffé le plâtre et la peinture du mur jusqu’à ne plus avoir d’ongles. Elle avait porté les mains à son cou, luttant pour glisser ses doigts ensanglantés sous le fil électrique.