Auteur: Armistead Maupin
Court Résumé:
La vie continue dans la célèbre maison de Barbary Lane à San Francisco. Mais le temps a passé et nous sommes désormais à l’aube des années 80. Mona a quitté la maison, Brian et Mary Ann forment un couple heureux, Mouse a quitté Jon et Mrs Madrigal est toujours égale à elle-même, pleine de surprise. C’est alors que surgissent de nouveaux personnages qui vont donner à l’histoire une tournure à laquelle personne ne s’attendait.
Mon avis perso :
Et c’est repartit pour la suite des aventures de Michael, Mary Ann et compagnie ! J’attendais cette suite avec impatience après avoir bien apprécié les deux premiers tomes de la série (Voir mes commentaires ici et ici). Mais je ne sais pas pourquoi cette fois-ci je n’ai pas vraiment accroché…
On retrouve à nouveau nos personnages et le style inimitable de l’auteur à la fois direct et charmeur, mais je n’ai pas réussi à m’intéresser vraiment à l’histoire. J’imagine
que c’est l’époque à laquelle elle se situe qui veut ça, mais j’ai trouvé les années 80 à San Francisco bien « plan-plan » comparées aux 70’s.
Peut-être est-ce pour cela aussi que l’auteur a choisi de nous faire quitter San Francisco et de nous embarquer dans une histoire rocambolesque en Alaska. Les personnages semblent aussi s’ennuyer royalement dans leur vie quotidienne sans surprise. Même Michael enchaine les histoires sans lendemain, sans surprise et sans rien. D’ailleurs ce personnage à lui seul représente bien le vide abismal qui semble habiter tous les personnages dans cet épisode.
Alors évidement, question rebondissement, on est servi. On s’envole pour des contrées lointaines et des personnages hors du commun bouleversent le cours des choses. Mais ça ne
suffit pas. Sitôt ces événement épiques terminés tout rentre à la normale. Tout ceci est d’autant plus incroyable qu’après tout ce qui arrive aux personnages on s’étonne encore qu’ils s’en
sortent presque tous saints et saufs.
Pour finir cette histoire est tellement partie dans des excentricités incontrôlées qu’elle m’a rappelé ce que j’avais ressentis à la lecture des Yeux jaunes des crocodiles dont j’avais bien apprécié les personnages, mais dont l’histoire me paraissait tellement partir dans du n’importe quoi, que cela m’avait découragée de lire la suite. De la même manière ici, j’ai peur que ce soit le dernier tome de la série que j’ai envie de lire. Mais qui sait, rien n’est jamais sûr…
Note : 13 / 20
Nombre de page : 368
Temps mis pour le lire : 1 mois
Les 3 premières phrases:
There were outlanders, of course, who continued to insist that San Francisco was a city without seasons, but Mrs Madrigal paid no heed to them. Why, the sign of spring were everywhere!
Those Chinese schoolboys, for instance, sporting brand new green-and-yellow baseball caps as they careened down Russian Hill on their skateboards.