Auteur : Armistead Maupin
Court résumé :
Suite de Tales of the City, ce deuxième de tome de la série nous invite à nouveau à suivre les personnages du 28 Barbary Lane à San Francisco. On va à nouveau de surprise en surprise et de révélations en révélations. De nouveaux personnages apparaissent, d’autres disparaissent, de nouveaux liens se créent et des personnages se retrouvent. Mary Ann trouvera-t-elle en Burke l’ parfait qu’elle attend depuis toujours ? Comment réagiront les parents de Michael lorsqu’ils recevront sa lettre où il leur avoue qu’il est homosexuel ? Qui est vraiment Anna Madrigal ? DeDe parviendra-t-elle à échapper à l’emprise de sa famille et de ses amis ? Que réserve la soixantaine approchante à Frannie ? Bref, beaucoup de questions en guise de résumé. Mais je ne préfère pas en dire plus étant donné que l’intérêt de cette histoire réside surtout dans toutes les réponses à ces questions et que ce serait un peu dommage de gâcher la surprise du futur lecteur potentiel.
Mon avis perso :
Cela faisait déjà quelques mois que j’avais lu le premier tome donc il a d’abord fallu que je me
remette dans le contexte et que je me familiarise à nouveau avec les personnages et leur histoire. Ceci fait, j’ai pu à nouveau apprécié les différentes péripéties que nous offre ce second opus.
Tout d’abord ce qui est intéressant ici c’est que l’on suit d’un peu plus près la vie politique de la fin de années 70 aux Etats-Unis. En effet, l’histoire se passe en 1977 alors que certains
politiciens réactionnaires tentent de mettre en place différentes mesures contre les homosexuels. C’est aussi à cette époque que Harvey Milk a été élu à San Francisco en dépit des arguments de sa
plus célèbre opposante en Floride Anita Bryant. Les parents de Michael habitent en Floride et sont de fervents supporters de cette adversaire. Les lettres échangées avec leur fils sont très
instructives et permettent de mieux percevoir quel était le climat politique de cette époque ainsi que les différents points de vue des citoyens américains. Ayant récemment vu le film Milk, ce
sujet m’a d’autant plus intéressée et au fil de ma lecture j’ai pu y superposer les images du film ce qui rendait l’histoire encore plus vivante. Mis à part cet aspect historique, l’intrigue nous
entraîne de coup de théâtre en coup de théâtre parfois bluffants mais parfois aussi un peu « too much ».Mais je dois avouer qu’on est tellement emporté dans l’histoire qu’on finit quand
même par croire à tout cet incroyable même si quand même je dois bien avouer qu’il y a quelques parties qui partent un peu en délire du style Da Vinci Code avant l’heure. Mais à part ça rien à
dire, ce second tome est toujours aussi bien que le premier, peut-être même encore plus inventif. Bon bah, maintenant ya plus qu’à lire la suite :-)
Nombre de pages : 288
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 15/20
Les 3 premières phrases:
The valentine was a handmade pastiche of Victorian cherubs, pressed flowers and red glitter. Mary Ann Singleton took one look at it and squealed delightedly.
J'ai aussi découvert récemment qu'une série télé a été adaptée de ces romans. Mais je ne suis pas sûre de vouloir la regarder tout de suite de peur d'être déçue

