Auteur: Roald Dahl
Court résumé:
Dans cette deuxième partie de son autobiographie, qui n’en n’est pas une, Roald Dahl nous raconte ses souvenirs de jeunesse après le lycée. Il est d’abord employé par la compagnie Shell qui l’envoie en mission pour 3 ans en Afrique. De là, alors que la seconde guerre mondiale a commencé, il décide de s’engager dans la RAF. Cette décision le conduira à vivre tout plein d’aventures passionnantes où il devra risquer sa vie à chaque instant.
Mon avis perso :
Avant de lire ce livre je n’avais aucune idée de la jeunesse mouvementée
qu’avait eue Roald Dahl durant la guerre. J’avais juste une image de cet homme calme vivant à la campagne et se retirant dans sa cabane en bois au fond de son jardin pour écrire des livres pour
enfants. Tout d’abord, il faut quand même constater la chance incroyable qu’il a eue à
certain moment de sa vie. Par exemple être retenu parmi les centaines de candidats qui se présentaient au concours d’entrée de l’entreprise Shell. Ensuite toutes ces
situations incroyables auxquelles il doit faire face lors de ses missions avec la RAF.
N’importe qui d’autre aussi inexpérimenté que lui aurait péri dès la première attaque mais lui s’en sort toujours comme par miracle. Un miracle aussi qui le sauve des
flammes de son avion crashé en plein désert. Le fait qu’il ait pu être accepté dans la RAF malgré sa très grande taille est encore à ce jour un mystère totalement inexpliqué. Ce qui est impressionnant aussi c’est la manière stoïque avec laquelle il
réagit face aux événements. On retrouve bien ici le flegme britannique légendaire ! A certains moments où il se croit indubitablement perdu, il prend le temps d’admirer les paysages
magnifiques qui l’entourent et de se dire que la terre c’est vraiment beau… Une des ses passions étant la photographie, il ne se sépare que très rarement de son appareil photo et le prend souvent
avec lui dans son avion. On peut donc aussi suivre son histoire en images grâce aux photos qu’il a prises pendant cette période. Le texte est aussi régulièrement entrecoupé de documents officiels
et de lettres qu’il a écrites à sa mère. L’affection qu’il voue à sa mère est aussi très
touchante dans ce livre. La fin, où il raconte son retour inattendu en Angleterre, est d’ailleurs très émouvante avec les retrouvailles tant espérées par sa mère mais qui jusque là se demande encore si son fils est toujours vivant, n’ayant pas reçu de
nouvelles de lui depuis plus de 3 ans. C’est donc un témoignage exceptionnel qui nous est livré par un homme vraiment hors du commun.
Nombre de pages : 209
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 17/20
Les 3 premières phrases:
The ship that was carrying me away from England to Africa in the autumn of 1938 was called the SS Mantola. She was and old paint-peeling tub of 9,000 tons with a single tall funnel and vibrating engine that rattled the tea-cups in their saucers on the dinning-room table.
The voyage from the Port of London to Mombasa would take two weeks and on the way we were going to call in at Marseilles, Malta, Port Said, Suez, Port Sudan and Aden.
