Auteur: Amélie Nothomb
Cours résumé:
C’est la guerre et la ville est assiégée. Dans le quartier de l’université, petite ville dans la ville, trois personnages, Le Professeur, Marina et Daniel tentent de résister. Suite aux bombardements incessants, ils se voient contraints à habiter ensemble chez l’un d’eux, Le Professeur. Chez Le Professeur on ne trouve presque plus rien à part une bibliothèque remplie de livres. Marina n’a qu’une obsession : ne plus avoir froid. Daniel ne pense plus qu’à sauver la littérature coute que coute et Le Professeur, renie tous ce qu’il a toujours défendu pour une œuvre qu’il a depuis toujours déconseillée à ses étudiants. Les livres étant les seuls moyens de chauffage disponibles, les trois personnages pourront malgré eux répondre enfin à cette éternelle question : quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Ou plutôt, quels livres valent la peine d’être sauver, en dépit de toute survie.
Mon avis perso :
C’est le premier livre d’Amélie Nothomb que je finis et qui me plait. Tout ce que j’avais lu d’elle jusque là ne me parlait absolument pas et je ne comprenais pas du tout pourquoi de nombreux blogs encensaient cette auteure. Désormais, je n’irai pas jusqu’à l’encensée mais au moins maintenant je suis prête à reconnaître qu’elle peut avoir du talent, en tous cas elle en a eu. A savoir si elle l’a toujours c’est une autre question. J’ai été assez touchée par la force de ces personnages qui doivent faire face à ce dilemme impitoyable. Quel livre sauver et pourquoi ? Jusqu’où faut-il aller pour sauver des livres ? Qu’est-ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais livre ? Est-ce que la différence est uniquement subjective ? A-t-on le droit d’aimer un livre qui n’apporte rien d’extraordinaire à la littérature ? L’avis du lecteur ordinaire doit-il être pris en compte ou seul celui des spécialistes universitaires ? Bref tout plein de pistes de réflexions autour du thème du livre.
Nombre de pages : 89
Temps mis pour le lire : 2 jours
Note : 14/20
Les 3 premières répliques :
DANIEL. Vous travaillez déjà ?
LE PROFESSEUR (sans même le regarder). Depuis une heure.
Daniel prend une chaise et la porte près du poêle. Il s’assied