Court résumé : Daniel Pennac a décidé d’écrire un livre sur l’école et en particulier sur ces cancres de tous temps. Il se remémore, pour le plus grand plaisir du lecteur, ses expériences personnelles en tant que cancre à l’école ainsi qu’en tant que professeur face à ces cancres. Il tente ainsi par cet essai de prouver que les problèmes que l’on peut reprocher aujourd’hui à l’école ne datent pas d’hier et que malgré quelques cas de violence plus récente que les média s’empressent de pointer du doigt, la place du cancre est toujours immuable. Il pose aussi la question de qu’est-ce qu’un cancre, comment est-il considéré et quelle solution un professeur peut-il mettre en place afin de l’aider à quitter cette place d’éternel abonné au zéro et qui se complait dans cette place en s’imaginant que de toutes façons quoi qu’il fasse « il n’y arrivera jamais. »
Mon avis perso : Désolée mais j’ai toujours un a priori très positif lorsqu’il s’agit d’un livre de Pennac. J’ai beau voir les défauts du livre, il n’empêche que j’ai beaucoup aimé. Effectivement, on pourrait dire que c’est facile d’écrire un livre sur l’école en rejetant la faute les changements dans la société et les profs qui ne se comportent pas comme ils devraient devant le cancre en le méprisant souvent et en le traitant d’imbécile. On pourrait aussi lui reprocher de se la raconter un peu en disant : « voilà j’étais cancre, je m’en suis sorti et je suis devenu un super professeur grâce à qui tous les élèves réussissent, même les cancres ». Mais non en fait, tout ça n’enlève pas grand-chose au plaisir que j’ai eu en lisant ce livre. Parce qu’après tout, Monsieur Pennac ne se met pas non plus des œillères et n’est pas dupe de sa réussite en tant que professeur et écrivain à succès. Il laisse régulièrement parler la voix du cancre qu’il était et qui se charge souvent de le remettre à sa place. Evidemment ce n’est pas un livre qui va révolutionner la vision que l’on se fait de l’école. Mais tout de même, pour une fois, on parle aussi de ce mauvais élève intemporel et ça rassure de se dire que finalement on n’était pas si bêtes et qu’il existe également quelques héros parmi les professeurs qui redonnent chaque année de l’espoir à des élèves qui se croyaient à jamais perdus et abandonnés dans les méandre de ce système scolaire pour lequel ils pensaient ne pas être faits.
Nombre de pages : 298
Temps mis pour le lire : 1 semaine
Note : 14/20
Les 3 premières phrases :