Auteur: Maggie
O’Farrel
Court résumé : Iris n’a, à sa connaissance, depuis la mort de son père, plus de famille de ce côté de la famille à part la mère de celui-ci. C’est pourquoi elle tombe complètement des nues quand un médecin de l’hôpital psychiatrique la contacte pour lui annoncer qu’elle a aussi une grand-tante, la sœur de sa grand-mère paternelle dont elle est devenue la tutrice légal depuis que sa grand-mère a été placée en maison de retraite suite à son Alzheimer. Mais qui est donc cette tante dont personne n’a jamais entendu parler ? Pourquoi a-t-elle été enfermée pendant plus de 60 ans dans un établissement psychiatrique ? Est-elle vraiment folle ? Et surtout que faire d’elle ?
Mon avis perso : Extrêmement bien présenté. J’admire la manière dont est fait le récit à trois voix : Esme qui oscille entre le présent et les souvenirs du passé, Iris qui se rappelle aussi et Kitty qui aura bientôt tout oublié. J’avais noté cette lecture en lisant le commentaire d’Ys qui m’avait plu et je suis contente de l’avoir trouvé par hasard à la bibliothèque. Je ne connaissais rien à l’histoire de l’internement des femmes et c’était assez choquant. Apparemment si tu femme ne suivaient pas le chemin souhaité par ses parents ou son mari elle pouvait se retrouver internée en asile psychiatrique pour des raison dérisoires telles que chanter, essayer une robe ou ne pas obéir aux ordres qu’on lui donne. Du coup, ça m’a aussi envie d’en savoir plus sur le sujet pour comprendre comment une société dite civilisée pouvait dans un passé encore assez récent traiter les femmes de cette manière. Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la couverture avec le portrait de cette femme à l’allure mystérieuse qui m’a vraiment donné envie de savoir qui se cachait derrière Esme. Je recommande donc vivement cette lecture.
Nombre de pages : 277
Temps mis pour le lire : 5 jours
Note : 17/20
Les 3 premières phrases :
Let us begin with two girls at a dance.